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3083331 Neurophysiologie Clinique/Clinical Neurophysiology 2006 9 Pages PDF
Abstract

ObjectiveTo determine the occurrence of carpal tunnel syndrome (CTS) and ulnar neuropathy at the elbow (UNE) in a cohort of floor cleaners and to check differences between workers with and without CTS.MethodsAll female floor cleaners of three major hospitals in Tuscany (Italy) were contacted. Clinical and electrophysiological severity of CTS and UNE were evaluated with standardized scales and symptoms were assessed with the self-administered Boston Questionnaire (BQ); demographic and non-occupational factors and durations of current and previous occupations were recorded. Univariate analysis of risk factors was performed in workers with and without CTS. Logistic regression was used to evaluate the capacity of independent variables to predict CTS.ResultsOut of a total of 179 cleaners, 145 (81%)—mean age 39.6 years (20–64 years)—were enrolled in the study; 70 (48%) had CTS (diagnosis based on clinical and electrophysiological findings). BQ symptom and hand function scores were anomalous in 108 (74%) and 84 (58%) subjects, respectively. UNE was detected in 7/103 women. Univariate analysis showed that cleaners with CTS were older, had greater BMI and longer exposure to cleaning with previous employers than those without CTS. In the logistic regression, the only predictor of CTS was cleaning with previous employers (O.R. 12.1, 95% CI 3–49.9).ConclusionsThese results indicate a high occurrence of CTS in floor cleaners; UNE is less frequent than CTS, presumably due to repetitive movements that stress wrists more than elbows. The only predictive factor of CTS was cleaning as an occupation with previous employers. Therefore, the actual risk factor for CTS could not be cleaning per se, but how this job is performed.

RésuméObjectifsDéterminer la prévalence du syndrome du canal carpien (SCC) et de la neuropathie du nerf cubital au coude (NCC) dans un groupe de techniciennes de surface, ainsi que les différences concernant les facteurs de risque parmi les ouvrières atteintes ou non de SCC.MéthodesToutes les femmes chargées du nettoyage de trois hôpitaux toscans ont été contactées. La gravité clinique et électrophysiologique du SCC et de la NCC était évaluée à l'aide d'échelles standard et la gravité des symptômes avec le questionnaire d'autoévaluation de Boston (QB). Tous les facteurs démographiques et extérieurs au travail ont été pris en considération et l'on a calculé la durée de l'emploi actuel et des emplois précédents. Les différences entre les facteurs de risque des ouvrières avec et sans SCC ont été recherchées au moyen d'analyses univariées et une méthode de régression logistique a été utilisée pour évaluer la capacité des variables indépendantes à prévoir le SCC.RésultatsSur 179 ouvrières contactées, 145 (81 %) ont participé à l'étude. Leur âge moyen était de 39,6 ans (20–64). Septante d'entre elles sur 145 étaient atteintes de SCC et 7/101 de NCC (diagnostic fondé sur l'examen clinique et sur le rapport neurographique de réduction de la vitesse de conduction). Le QB des symptômes était altéré chez 108 sujets (74 %) et celui de la fonction de la main chez 84 sujets (58 %). L'analyse univariée montre que, par rapport à celles ne présentant pas de SCC, les ouvrières avec SCC avaient un âge et un indice de masse corporelle plus élevés, ainsi qu'une plus longue durée d'exposition à des emplois précédents en tant que techniciennes de surface pour d'autres employeurs. Il ressort de la régression logistique que le seul facteur prédictif de SCC est la durée du travail de nettoyage auprès de précédents employeurs (O. R. 12,1, 95 % IC 3–49, 9).ConclusionNotre étude montre une importante prévalence nette de SCC chez les techniciennes de surface alors que la NCC est moins fréquente (7 %). Cette différence pourrait être due à une activité répétitive du poignet plus importante que celle du coude. Étant donné que le seul facteur prédictif du SCC était la durée du travail de nettoyage auprès d'employeurs précédents, il est possible que ce type de travail ne puisse être, en soi, un facteur de risque pour le SCC, risque qui devrait alors être recherché dans les modalités d'exécution du travail.

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