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5632445 Neurophysiologie Clinique/Clinical Neurophysiology 2017 8 Pages PDF
Abstract

SummaryMyalgic encephalomyelitis/chronic fatigue syndrome (ME/CFS) is characterised by multiple symptoms including fatigue, headaches and cognitive impairment, which have a significantly adverse effect on the normal functioning and well-being of the individual. These symptoms are often triggered or worsened following physical or mental exertion. ME/CFS has long been thought of as having a significant immunological component, but reports describing changes in immune function are often inconsistent between study groups. Although the wide range of physical, neurocognitive and autonomic symptoms reported have seriously hampered attempts to understand pathophysiological pathways, investment in biomedical research in ME/CFS is finally increasing with a number of novel and promising investigations being published. The onset of ME/CFS may often be linked to (viral) infections which would be consistent with a variety of alterations in natural killer (NK) cell function as described by a number of different groups. Consistency in cytokine data has been lacking so far, although recently more sophisticated approaches have led to more robust data from large patient cohorts. New hope has also been given to sufferers with the possibility that therapies that deplete B cells can result in clinical improvement. To understand the pathogenic mechanism in this complex condition, it is important to consider repeated analysis in different cohorts. In this review, we will discuss the potential of different components of the immune system to be involved in the pathogenesis of ME/CFS.

RésuméL'encéphalomyélite myalgique/syndrome de fatigue chronique (EM/SFC) se caractérise par des symptômes multiples, dont la fatigue, des maux de tête et des troubles cognitifs, qui ont un effet négatif significatif sur le fonctionnement normal et le bien-être de l'individu. Ces symptômes sont souvent déclenchés ou aggravés suite à un effort physique ou mental. L'EM/SFC a longtemps été considérée comme ayant une importante composante immunologique mais les études témoignant des modifications des réponses immunitaires dans ce contexte sont souvent discordantes entre les différents groupes de recherche. Bien que la vaste gamme de symptômes physiques, neurocognitifs et autonomes rapportés par les patients ait sérieusement entravé les tentatives de comprendre les mécanismes physiopathologiques impliqués, l'investissement dans la recherche biomédicale concernant l'EM/SFC augmente finalement, avec un certain nombre de publications nouvelles et prometteuses. La survenue d'une EM/SFC peut être liée à des infections (virales) qui détermineraient différentes altérations de fonctionnement des cellules natural killer (NK) comme décrit par beaucoup de groupes différents. La cohérence des données rapportées sur les cytokines a fait défaut jusqu'à présent, bien que récemment certaines approches plus sophistiquées aient conduit à obtenir des données plus robustes dans de grandes cohortes de patients. Un nouvel espoir a également été donné aux patients avec la possibilité que les thérapies qui provoquent une déplétion en cellules B pourraient entraîner une amélioration clinique. Pour comprendre les mécanismes physiopathologiques de ce syndrome complexe, il est important de considérer les données qui ont été reproduites dans différentes cohortes. Dans cette revue, nous discuterons du potentiel des différentes composantes du système immunitaire à être impliquées dans la pathogenèse de l'EM/SFC.

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