A postcolonial analysis of backpacking

Backpacking research has mainly focused on Western backpackers even if their destinations are in less developed Asian countries. This paper engages a postcolonial approach to decenter the Western orientation and to reclaim epistemological space for the Asian backpacker who has been largely ignored. Khao San, the backpacker mecca of Southeast Asia is the case study to convey the racialized and gendered nature of backpacking. For tourism providers, these tourists as well as locals, Khao San is a farang landscape that marginalizes Asian backpackers and Asian women backpackers in particular because they are represented as exotic and erotic. Nevertheless, these stereotypes are being contested as the number of Asian backpackers increase in this location.

RésuméUne analyse postcoloniale des voyages sac à dos. La recherche sur les voyages sac à dos a été concentrée principalement sur les routards occidentaux, même si leurs destinations sont dans des pays asiatiques moins développés. Cet article utilise une approche postcoloniale pour décentrer l’orientation occidentale et récupérer l’espace épistémologique pour le routard asiatique, qui a été peu étudié. Khao San, la Mecque des routards dans le Sud-Est asiatique, est l’étude de cas pour communiquer la nature racialisée et sexuée des voyages sac à dos. Pour les fournisseurs du tourisme, les touristes et les habitants, Khao San est un paysage farang qui marginalise les routards asiatiques, surtout les femmes, représentées comme exotiques et érotiques. Néanmoins, ces stéréotypes sont contestés à mesure que le nombre de routards asiatiques augmente dans cette région.