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Chirurgie de l’hyperplasie bénigne de la prostate et traitements anticoagulants : état des lieux par le Comité des troubles mictionnels de l’homme de l’Association française d’urologie (CTMH-AFU)
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Chirurgie de l’hyperplasie bénigne de la prostate et traitements anticoagulants : état des lieux par le Comité des troubles mictionnels de l’homme de l’Association française d’urologie (CTMH-AFU)
چکیده انگلیسی

RésuméIntroductionLa prescription d’une anticoagulation orale (AO) au long cours pose plusieurs difficultés pour la chirurgie endoscopique de l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP). Les questions de la durée de son interruption, du mode de relais ou de la date de reprise du traitement oral doivent être posées en préopératoire pour éviter les accidents hémorragiques ou cardiovasculaires. Alors que le nombre de patients concernés par ce type de prescriptions ne cesse de croître, les techniques d’hémostase chirurgicale progressent et les recommandations de bonne pratique évoluent. Il est donc intéressant de faire l’état de lieux des connaissances et des recommandations pour la chirurgie de l’HBP sous traitement anticoagulant.Matériel et méthodeUne revue systématique de la littérature et des recommandations des sociétés savantes de cardiologie et d’anesthésie réanimation a été effectuée.RésultatsLa résection transurétrale de la prostate (RTUP) est une intervention à risque hémorragique intermédiaire. Chaque fois que cela est possible, il est conseillé d’interrompre brièvement l’AO dans la période périopératoire. Pour les antivitamines K, le relais est le plus souvent pris par une héparinothérapie qui, grâce à une demi-vie courte, permet une gestion plus rapide de l’anticoagulation. Pour les antiagrégants plaquettaires, la tendance est de proposer une interruption quatre à cinq jours avant l’intervention. L’AO doit dans tous les cas être réintroduite le plus précocement possible car les risques cardiovasculaires sont proportionnels à la durée d’interruption.ConclusionLa stratégie de prise en charge des patients sous AO est complexe. Elle doit être définie en concertation avec l’anesthésiste, le cardiologue ou le spécialiste de l’hémostase. Néanmoins, l’urologue reste au centre de la décision de traitement car il est le seul à pouvoir faire la synthèse entre les risques hémorragiques, les risques cardiovasculaires, la nécessité d’une intervention et la technique employée.

SummaryIntroductionThe prescription of a long-term oral anticoagulant may pose several problems for the endoscopic surgery of benign prostatic hyperplasia (BPH). Questions regarding the length of its interruption, what it can be replaced by and the date oral treatment can be resumed must be asked at preoperative stage to avoid haemorrhaging or cardiovascular accidents. While the number of patients concerned by this type of prescription continues to grow, surgical hemostasis techniques continue to progress and recommendations for good practice are evolving. It is therefore interesting to bring up to date the knowledge and recommendations for surgery of BHP while being treated with anticoagulants.Material and MethodA systematic revue of publications and of recommendations by knowledgeable bodies in cardiology and anesthesia were carried out.ResultsThe transurethral resection of the prostate (TURP) is an intervention which carries an intermediate risk of haemorrhaging. Whenever possible, it is recommended to briefly interrupt the anticoagulant treatment in the perioperative period. For antivitamins K, heparinotherapy takes over, which, thanks to a short half-life, allows for a quicker management of the anticoagulation. For antiplatelets, the tendency is towards proposing an interruption for 4 to 5 days before the intervention. In all cases, the anticoagualant must be reintroduced as quickly as possible because cardiovascular risks are in proportion to the length of time of interruption.ConclusionThe strategy for treatment of patients taking oral anticoagulants is complex. It must be defined in consultation with the anesthetist, the cardiologist or hemostatis specialist. Nevertheless, the urologist remains at the center of the decision for treatment because he/she is the only one who can weigh up the risk of haemorrhaging, the cardiovascular risks and the necessity of an operation and technique used.

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Progrès en Urologie - Volume 19, Issue 8, September 2009, Pages 517–523
نویسندگان
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