Foot-in-the-door and action identification. Binding communication applied to environmental conservation

IntroductionGrowing concern for the environment gives rise to the development of projects aimed at changing attitudes and/or behaviors of individuals in a more ecological way. While the traditional levers of change (information/persuasion) have clear limitations (Perloff, 2003), the promising results of Binding Communication (Joule et al., 2004) present a relevant alternative.ObjectiveOur research, based on the Binding Communication paradigm, aimed to encourage participation in a project to reduce energy consumption and CO2 emission. The underlying theoretical aim was to identify the impact of action identification (Vallacher and Wegner, 1985) on individual behavior. A variable that commitment theorists (Girandola, 2003, Joule and Beauvois, 1998 and Joule et al., 2004) consider as decisive in the paradigm effect although it has not yet been empirically studied.MethodOne hundred and twenty-three households in Brittany, France received a letter inviting them to participate in the presented project. According to three experimental conditions, some households had already received a phone call in order to answer a questionnaire about the environment (8–10 days earlier), wording in reference to two distinct identification levels.ResultsStatistical analyses showed a positive effect of procedure on intention to participate when the wording of the initial questionnaire referred to a high and adequate level of identification.ConclusionDiscussed in the context of commitment (Joule and Beauvois, 1998, Joule and Beauvois, 2002 and Kiesler, 1971), self-perception (Bem, 1972) and action identification (Vallacher and Wegner, 1985); the results provide the first empirical validation of the effect of action identification on Binding Communication.

RésuméIntroductionLes préoccupations croissantes pour l’environnement donnent lieu à l’élaboration de nombreux projets visant à modifier les attitudes et/ou comportements des individus dans un sens plus écologique. Si les leviers de changement traditionnels (information/persuasion) tendent à montrer leurs limites (Perloff, 2003). La communication engageante (Joule et al., 2004), de par ces résultats prometteurs, se présente comme une alternative pertinente.ObjectifNotre recherche, basée sur le paradigme de la communication engageante, visait à inciter des individus à participer à un dispositif leur permettant de réduire leurs consommations d’énergie et émissions de CO2. L’objectif théorique sous-jacent était de cerner l’impact d’une variable que des théoriciens de l’engagement (Girandola, 2003 ; Joule et Beauvois, 1998 ; Joule et al., 2004) tiennent pour déterminante dans l’effet du paradigme bien qu’elle n’ait pas encore fait l’objet d’une étude empirique : l’identification de l’action (Vallacher et Wegner, 1985).MéthodeCent vingt-trois foyers bretons ont reçu un courrier leur proposant de participer au dispositif présenté. En fonction de leur appartenance aux conditions expérimentales, certains de ces foyers s’étaient vus proposer huit à dix jours de répondre à un questionnaire par téléphone, présenté en référence à deux niveaux distincts d’identification.RésultatsLes analyses statistiques pratiquées révèlent un effet positif de la procédure sur les intentions des foyers de participer au dispositif, mais seulement lorsque la formulation de la requête préparatoire se réfère à une identité de niveau élevé.ConclusionLes résultats, discutés en référence aux théories de l’engagement (Joule and Beauvois, 1998 and Joule and Beauvois, 2002 ; Kiesler, 1971), de l’auto-perception (Bem, 1972) et de l’identification de l’action (Vallacher et Wegner, 1985) offrent des arguments en faveur d’une première validation empirique de l’effet de l’identification de l’action dans le paradigme de la communication engageante.