Effects of Changing the Amount and Source of Dietary Carbohydrates on Symptoms and Dietary Satisfaction Over a 1-Year Period in Subjects with Type 2 Diabetes: Canadian Trial of Carbohydrates in Diabetes (CCD)

ObjectivesTo determine the long-term effects of changing the amount or source of dietary carbohydrate on quality of life (QOL), symptoms and dietary satisfaction in people with type 2 diabetes.MethodsSubjects with diabetes treated by diet alone (n=162) were randomly assigned to high-carbohydrate/high-glycemic-index (HGI) diets; high-carbohydrate/low-glycemic-index (LGI) diets; or lower-carbohydrate/high-monounsaturated-fat (LC) diets for 1 year. We measured QOL at baseline and at study's end, and we measured symptoms and dietary satisfaction quarterly.ResultsThe HGI, LGI and LC diets contained, respectively, 47±1, 52±1 and 40±1% energy carbohydrate; 30±1, 27±1 and 40±1% fat with GI 64±0.4, 55±0.4 and 59±0.4. Significantly more participants reported increased flatulence on LGI than on LC and HGI diets at 3 months (41%, 19%, 14%; p<0.05), but not at 12 months (29%, 17%, 17%; ns). Abdominal distension was more severe (46% vs. 14%, 19%; p<0.05), and headache less severe (8% vs. 22%, 23%; p<0.05) on LGI than on both other diets. Increased appetite was more severe on LC (33%) than on HGI diets (14%, p<0.05). Joint/limb pains were less severe on LGI (16%) than HGI (28%) diets. LC elicited more severe gloomy thoughts (23%) than LGI (4%; p<0.05) but greater dietary-satisfaction (70%; p<0.05) than LGI (40%) and HGI (48%) diets. For all diets, glycated hemoglobin (A1C) levels increased less in those who gained less weight, had less increased appetite and were more satisfied with the enjoyment obtained from eating.ConclusionsEach diet elicited increased severity of 1 or more symptoms than the other diets. Although overall dietary satisfaction was greater on the 40% carbohydrate diet than on the 50% carbohydrate diet, the LGI diet was no less satisfying than the HGI diet. Changes in appetite and dietary satisfaction may influence body weight and glycemic control, or vice-versa.

RésuméObjectifsDéterminer les effets à long terme de la modification de la quantité ou de la source des glucides alimentaires sur la qualité de vie (QdV), les symptômes et la satisfaction alimentaire chez les personnes atteintes du diabète de type 2.MéthodesLes sujets diabétiques traités par le régime alimentaire seul (n=162) ont été répartis de manière aléatoire entre les régimes à haute teneur en glucides/à indice glycémique élevé (IGÉ), les régimes à haute teneur en glucides/à indice glycémique faible (IGF) ou les régimes à plus faible teneur en glucides/à forte teneur en gras mono-insaturés (FTG) durant 1 année. Nous avons mesuré la QdV au début et à la fin de l'étude, et mesuré les symptômes et la satisfaction alimentaire tous les 3 mois.RésultatsLes régimes alimentaires à IGÉ, à IGF et à FTG contenaient respectivement 47±1%, 52±1% et 40±1% d'énergie en glucides; 30±1%, 27±1% et 40±1% d'énergie en gras et un IG de 64±0,4%, de 55±0,4% et de 59±0,4%. Beaucoup plus de patients rapportaient une augmentation de la flatulence avec les régimes à IGF qu'avec les régimes à FTG et à IGÉ après 3 mois (41%, 19%, 14%; p<0,05), mais non après 12 mois (29%, 17%, 17%; ns). La distension abdominale était plus importante (46% vs 14%, 19%; p<0,05) et les céphalées, moins importantes (8% vs 22%, 23%; p<0,05) avec les régimes alimentaires à IGF qu'avec les deux autres régimes alimentaires. L'augmentation de l'appétit était plus importante avec les régimes à FTG (33%) qu'avec les régimes alimentaires à IGÉ (14%, p<0,05). Les douleurs aux articulations et aux membres étaient moins importantes avec les régimes alimentaires à IGF (16%) qu'avec les régimes alimentaires à IGÉ (28%). Les régimes alimentaires à FTG suscitaient plus d'idées pessimistes importantes (23%) que les régimes alimentaires à IGF (4%; p<0,05), mais une plus grande satisfaction alimentaire (70%; p<0,05) que les régimes alimentaires à IGF (40%) et à IGÉ (48%). Dans tous les régimes alimentaires, les concentrations d'hémoglobine glyquée (A1c) augmentaient moins chez ceux qui prenaient moins de poids, avaient une augmentation moindre de l'appétit et étaient plus satisfaits du plaisir obtenu par l'alimentation.ConclusionsChaque régime alimentaire provoquait 1 ou plusieurs symptômes de plus grande importance que les autres régimes. Bien que les régimes alimentaires contenant 40% de glucides aient apporté une plus grande satisfaction alimentaire globale que les régimes alimentaires contenant 50% de glucides, le régime alimentaire à IGF n'était pas moins satisfaisant que le régime à IGÉ. Les modifications de l'appétit et de la satisfaction alimentaire peuvent influencer le poids corporel et la régulation de la glycémie, ou vice-versa.