Unreliable patient identification warrants ABO typing at admission to check existing records before transfusion

Background and objectivesThis study describes patient identification errors leading to transfusional near-misses in blood issued by the Alps Mediterranean French Blood Establishment (EFSAM) to Marseille Public Hospitals (APHM) over an 18-month period. The EFSAM consolidates 14 blood banks in southeast France. It supplies 149 hospitals and maintains a centralized database on ABO types used at all area hospitals. As an added precaution against incompatible transfusion, the APHM requires ABO testing at each admission regardless of whether the patient has an ABO record. The study goal was to determine if admission testing was warranted.Materials and methodsDiscrepancies between ABO type determined by admission testing and records in the centralized database were investigated. The root cause for each discrepancy was classified as specimen collection or patient admission error. Causes of patient admission events were further subclassified as namesake (name similarity) or impersonation (identity fraud).ResultsThe incidence of ABO discrepancies was 1:2334 including a 1:3329 incidence of patient admission events. Impersonation was the main cause of identity events accounting for 90.3% of cases. The APHM's ABO control policy prevented 19 incompatible transfusions. In relation to the 48,593 packed red cell units transfused, this would have corresponded to a risk of 1:2526.ConclusionCollecting and storing ABO typing results in a centralized database is an essential public health tool. It allows crosschecking of current test results with past records and avoids redundant testing. However, as patient identification remains unreliable, ABO typing at each admission is still warranted to prevent transfusion errors.

RésuméContexteCette étude rapporte les erreurs d’identification de patients détectées par l’établissement français du sang Alpes-Méditerranée (EFSAM) pour les hôpitaux de l’Assistance publique de Marseille (APHM) pendant 18 mois. L’EFSAM regroupe 14 sites d’immuno-hématologie–Délivrance du sud-est de la France. Il délivre ou distribue à un total de 149 établissements de soins et maintient une base de données centralisée des groupages ABO qu’il réalise. En vue de prévenir des accidents d’incompatibilité ABO, l’APHM prescrit un groupe d’identitovigilance ABO à chaque admission impliquant un épisode transfusionnel, pour les patients déjà groupés deux fois. Le but de l’étude était de déterminer si cette politique est pertinente.Matériels et méthodesLes discordances de résultats ABO entre l’échantillon du jour et les données historiques ont été investiguées. La cause de chaque discordance était classée en erreur de prélèvement ou d’identité, laquelle était ensuite conclue homonymie ou usurpation d’identité.RésultatsL’incidence des discordances ABO étaient de 1:2334, celle des problèmes d’identité de 1:3329. L’usurpation d’identité était la principale cause (90,3 %). La politique de groupage ABO d’identitovigilance APHM a prévenu 19 transfusions incompatibles. Au regard des 48 593 concentrés de globules rouges transfusés, ceci correspond à un risque de 1:2526.ConclusionLa conservation des groupages ABO en base de données centralisée est un outil essentiel pour la sécurité sanitaire, permettant de confronter le résultat du jour avec les historiques, tout en limitant les examens redondants. Néanmoins, l’identité du patient n’étant pas fiable, un groupage d’identitovigilance à chaque admission nécessitant un besoin transfusionnel contribue à prévenir les erreurs transfusionnelles ABO.