Longevity reversed: Medicide, suicide and laicide after the Euthanasia Law of 2002

SummaryIn this contribution in the issue on “longevity” the focus shall be on developments in the area of end-of-life decisions in The Netherlands since the “Euthanasia Law” became effective on April 1, 2002. Dutch society has become a social laboratory on trends in death and dying after allowing a liberal policy (Youngner and Kimsma, 2012 [1]). Ever since 2002, there is a clear tendency to “appropriate” death. Individuals wish to choose the manner and time of their death, expressing a choice against personal longevity. In focusing on these different decisions at the end of life we propose a new descriptive model to distinguish the various current trends in dying. This empirical model to attain a good death, euthanasia, is captured in three distinctive terms: “medicide, suicide and laicide”. In this contribution the effects of this liberal law shall be described on the relationship between the state, the courts, the medical profession, Euthanasia Review Committees, the public and pressure groups that aim to advance the ideal of a self determined death.

RésuméCette contribution mettra l’accent sur les développements dans le domaine des décisions de fin de vie aux Pays-Bas depuis que la « loi euthanasie » est entrée en vigueur le 1er avril 2002. La société néerlandaise en adoptant une politique libérale est devenue un laboratoire social sur les tendances concernant la mort et les manières de mourir (Youngner et Kimsma, 2012). Depuis 2002, il y a une nette tendance à une mort « appropriée ». Les individus veulent choisir la manière et le moment de leur mort, exprimant un choix contre une longévité personnelle. En mettant l’accent sur ces différentes décisions en fin de vie, nous proposons un nouveau modèle descriptif permettant de distinguer les diverses tendances actuelles de la mort. Ce modèle empirique pour atteindre une bonne mort, l’euthanasie, est délimité en trois termes distincts : médicide, suicide et laïcide. Dans cette contribution, l’étude des effets de cette loi libérale portera sur la relation entre l’état, les tribunaux, la profession médicale, les comités d’examen de l’euthanasie, le public et les groupes de pression qui visent à faire progresser l’idéal d’une mort choisie.