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7531736 1487636 2016 12 صفحه PDF دانلود رایگان
عنوان انگلیسی مقاله ISI
Language, self-referencing and bioethics: Can law mediate between evolution and religion?
ترجمه فارسی عنوان
زبان، خود ارجاع و اخلاق زیستی: آیا می توان قانون بین تکامل و دین را در میان گذاشت؟
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علوم پزشکی و سلامت پزشکی و دندانپزشکی مراقبت های ویژه و مراقبتهای ویژه پزشکی
چکیده انگلیسی
Dans le champ de la bioéthique, les perspectives religieuses et scientifiques s'accordent généralement sur beaucoup de questions morales telles que la valeur de la vie. Mais le fossé se creuse lorsqu'on aborde les questions liées à la procréation et à la mort. Cet article tente d'analyser les hypothèses de base et les présupposés qui sous-tendent les débats bioéthiques autour de l'avortement, de l'expérimentation sur l'embryon et de la mort assistée. Les perspectives théistes, même si elles acceptent l'évolution du corps physique, affirment que l'unicité du langage humain et les différences entre l'esprit de l'Homo sapiens et celui des autres animaux n'est pas le produit de la sélection darwinienne, mais bien la conséquence d'une lacune ontologique marquée par une intervention divine. Le débat sur ce qu'est l'individualité oppose ainsi catégoriquement le point de vue évolutionniste (l'individualité apparaît au cours du processus continu de l'évolution du vivant) aux tenants de la création d'une âme immortelle par une déité. La confrontation brutale entre ces deux conceptions a divisé le monde de la bioéthique en deux groupes inconciliables. Il est largement admis aujourd'hui que les animaux sont conscients, en ce qu'ils font l'expérience des qualia de sensations comme la couleur, le son, l'odeur et la douleur. Ils expriment des émotions de peur, de colère, d'affection et de peine. On reconnaît que l'intelligence animale se manifeste dans les réponses aux pressions du milieu et que les processus mentaux des animaux indiquent un sens de l'individualité. Ce qui distingue l'esprit humain c'est sa capacité unique de réflexivité, de méta-conscience ou conscience de sa conscience, tout ce qui forme la base de l'individualité. La capacité de réflexivité est une condition nécessaire du langage humain. À la différence de la communication animale, la parole présuppose la subjectivité du dialogue en « je » et « tu ». Il n'y a pas de langage humain qui ne désigne le moi. Historiquement, la loi a situé le point critique où la bioéthique met en concurrence prohibition et régulation avec liberté et libre choix. Et comme la capacité individuelle d“agir est le fondement de la règle de droit, des restrictions de choix doivent être justifiées en termes de limitations des droits. Officiellement, cependant, des doctrines religieuses, comme la croyance en une âme immortelle, sont écartées de nos tribunaux séculiers, soulignant ainsi notre attachement à la séparation de l'église et de l'état. Néanmoins, dans des chartes des droits et des constitutions, il est souvent fait référence à la déité comme force qui, en arrière-plan, régit le système légal. Presque dans tous les cas, les croyances religieuses incluses dans nos systèmes légaux, en Occident, sont reformulées dans le discours des droits légaux. Les conflits aigus entre positions religieuses et non religieuses en bioéthique apparaissent normalement quand le « religieux » impose sa volonté au « laïc » dans des matières qui invite à la prohibition et aux sanctions. Ces revendications conformes aux croyances religieuses provoquent un débat passionné sur le forum public. Les énigmes rencontrées en matière de bioéthique dans la prise de décision, soit dans le cadre législatif du tribunal, soit dans les situations cliniques, sont liées au fait que, dans notre société, il y a un no man's land où les systèmes de croyances agnostiques continuent à obscurcir plutôt qu'à clarifier les présupposés qui se cachent derrière les décisions que nous prenons. À cause de cela, la règle de droit reste dans une position insatisfaisante. Pour soutenir la règle de droit, nous suggérons qu'il n'y a pas meilleur principe que celui de la dignité humaine et le respect du droit individuel d'agir pour contenir la tendance de la religion ou de l'idéologie à compromettre le droit individuel de choisir.
ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Ethics, Medicine and Public Health - Volume 2, Issue 4, October–December 2016, Pages 602-613
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