Varieties of wonder:: John Wilkins' mathematical magic and the perpetuity of invention

Akin to the mathematical recreations, John Wilkins' Mathematicall Magick ( 1648) elaborates the pleasant, useful and wondrous part of practical mathematics, dealing in particular with its material culture of machines and instruments. We contextualize the Mathematicall Magick by studying its institutional setting and its place within changing conceptions of art, nature, religion and mathematics. We devote special attention to the way Wilkins inscribes mechanical innovations within a discourse of wonder. Instead of treating ‘wonder’ as a monolithic category, we present a typology, showing that wonders were not only recreative, but were meant to inspire Wilkins' readers to new mathematical inventions.

RésuméConformément aux récréations mathématiques, le Mathematicall Magick (1648) de John Wilkins développe les parties plaisantes, utiles et merveilleuses des mathématiques pratiques, traitant en particulier la culture matérielle des machines et des instruments. Nous étudions le Mathematicall Magick en contexte, en explorant son cadre institutionnel et sa place dans un ensemble de conceptions en pleine transformation à l'époque — conceptions de l'art, de la nature, de la religion et des mathématiques. Nous portons une attention particulière à la manière dont les innovations mécaniques s'inscrivent dans un discours sur le merveilleux. Au lieu de traiter « le merveilleux » comme une catégorie monolithique, nous offrons une typologie, montrant que les merveilles ne sont pas seulement récréatives, mais qu'elles cherchent à inspirer à des lecteurs l'envie de créer de nouvelles inventions mathématiques.