On the use of archeology in geomagnetism, and vice-versa: Recent developments in archeomagnetism

Archeomagnetism allows one to track the temporal evolution in direction and intensity of the Earth's magnetic field over the past few millennia, mainly from archeological material baked during their manufacturing or use. Its applications are of interest to both geomagnetism, which investigates the behavior and origin of the geomagnetic field, and archeology, which relies on curves of the magnetic field direction and/or intensity secular variation for dating purposes. Recent archeomagnetic results also suggest a connection between the geomagnetic field and climatic changes during the Holocene. In this article, we also discuss the acquisition of new archeointensity data obtained from potsherds found in the Etruscan site of La Castellina (Italy) and in Vanves (France), respectively dated to the VIIth century BC and to the IXth century AD. To cite this article: Y. Gallet et al., C. R. Physique 10 (2009).

RésuméL'archéomagnétisme est une discipline qui permet de retracer l'évolution temporelle en direction et en intensité du champ magnétique terrestre au travers des derniers millénaires, principalement à partir des matériaux archéologiques ayant subi une cuisson au moment de leur fabrication ou de leur utilisation. Ses applications sont tournées à la fois vers le géomagnétisme, avec une description du comportement et de l'origine du champ géomagnétique, et vers l'archéologie, car des courbes régionales de variation séculaire de la direction et/ou de l'intensité peuvent être utilisées comme outil de datation. Des résultats archéomagnétiques récents suggèrent également une connexion entre le champ géomagnétique et le climat durant l'Holocène. Outre ces aspects, nous présentons l'acquisition de nouvelles valeurs d'archéointensité obtenues à partir de fragments de poteries échantillonnés sur le site Etrusque de La Castellina (Italie) et à Vanves (France), datés respectivement du VIIe siècle av. J.-C. et du IXe siècle ap. J.-C. Pour citer cet article : Y. Gallet et al., C. R. Physique 10 (2009).