Des personnes et des situations aux préférences et contraintes

RésuméDans cet article, on trouvera principalement ce que l'auteur considère comme étant : a) l'essentiel de la critique adressée par Walter Mischel en 1968 et 1973 à la psychologie des traits de personnalité ; b) le lien entre les points de vue de Walter Mischel et ceux de Roy D'Andrade et Richard Shweder sur « la distorsion systématique » ; et c) les bonnes raisons de passer d'une conception de la personne comme une entité dotée de dispositions (que celles-ci soient globales ou plus spécifiques) [le modèle personne–situation], à une conception où la personne est un agent avisé dont les comportements peuvent être expliqués en référence aux fins et aux moyens dont elle dispose (le modèle « préférence–contrainte »).

The paper will basically be an attempt to state what the author take to be: a) the main message of Walter Mischel's 1968 and 1973 critique of personality trait psychology; b) the connection between Walter Mischel's work and the work of Roy D'Andrade and Richard Shweder on the "systematic distortion hypothesis; and c) the good reasons for moving from a conception of the "person" as a vessel for response dispositions (whether globally or narrowly defined) [the "person–situation" model] to a conception of the person as a purposeful agent whose behavior can be explained by reference to means and ends (the "preference–constraint" model).