Large-Eddy Simulation of transcritical flows

The present study uses the LES code AVBP, developed at CERFACS, to simulate transcritical flows. Real gas effects are accounted for by the use of a cubic equation of state, in conjunction with appropriate viscosity and thermal conductivity coefficients. First a single nitrogen round jet at supercritical pressure injected in a gaseous reservoir is simulated. Two cases are considered, one demonstrating a transcritical injection (high density injection), the other being directly injected at supercritical temperature (lower density injection). Comparison with available measurements shows good agreement. Finally, the simulation of a reacting case from the Mascotte bench (ONERA) is performed, consisting in a single coaxial injector injecting transcritical oxygen and supercritical hydrogen in a 60 bar chamber. Mean flow characteristics are in good agreement with the experimental observations of OH∗ emission, whereas temperature comparisons are more difficult to interpret. To cite this article: T. Schmitt et al., C. R. Mecanique 337 (2009).

RésuméL'étude est basée sur l'utilisation du code de Simulation des Grandes Echelles AVBP, développé au CERFACS, pour simuler des écoulements transcritiques. Les effets gaz réels sont modélisés via une équation d'état cubique et des coefficients de viscosité et de conductivité thermique appropriés. D'abord, un jet rond axisymétrique à pression supercritique injecté dans un réservoir gazeux est simulé. Deux cas d'injection sont considérés : l'un en condition transcritique (densité élevée à l'injection) et l'autre à température supercritique (densité faible à l'injection). Un bon accord avec les expériences disponibles est constaté. Finalement, la simulation d'un cas Mascotte réactif (ONERA), où l'oxygène et l'hydrogène sont respectivement injectés en condition transcritique et supercritique dans une chambre à 60 bars, est présenté. Le calcul est en bon accord avec les résultats expérimentaux d'émission de OH∗. La comparaison des températures le long de la couche de mélange est plus délicate à interpréter. Pour citer cet article : T. Schmitt et al., C. R. Mecanique 337 (2009).