Long-term results of permanent implant prostate cancer brachytherapy: A single-institution study of 675 patients treated between 1999 and 2003

PurposeTo analyse long-term overall survival, relapse-free survival and late toxicities in a series of 675 patients treated between 1999 and 2003, with a median follow-up of 132 months.Patients and methodsThe cohort included low-risk patients and a selection of “favourable-intermediate” risk patients. All patients were homogeneously treated using an intraoperative dynamic planning prostate brachytherapy technique, with loose 125 iodine seeds. Hormone therapy, consisting most often of an anti-androgen alone, was given in 393 patients (58%).ResultsThe 10-year overall survival was 92% (95% confidence interval [CI]: 90–94) without a significant difference between the low and the select intermediate-risk groups (P = 0.17). The 10-year relapse-free survival rate for the entire cohort was 82% (95% CI: 79–85), and was significantly higher in the low-risk group than in the intermediate one (87 vs 71%; P < 0.0001). Twenty-six percent of the relapses observed in this series occurred after more than 10 years of follow-up. The 10-year cumulative incidence of grade 3–4 urinary toxicity (whatever the delay and the recovery) was 5.78%. The cumulative incidence of grades 3–4 rectal toxicity in the present series was 1.65% at 10 years. As for sexual toxicity, 61% of our patients retained an erectile capacity at 10 years (with or without oral medication), with age being a major factor.ConclusionWith a median follow-up of more than 11 years, this series appears to confirm the excellent long-term results of low-dose rate prostate brachytherapy, both in terms of survival and in terms of toxicity.

RésuméObjectif de l’étudeAnalyser la survie globale, la survie sans récidive et la toxicité à long terme dans une série de 675 patients pris en charge entre 1999 et 2003, avec un suivi médian de 132 mois.Patients et méthodesCette cohorte a inclus des patients atteints de cancer de la prostate à bas risque et une sélection de patients atteints de cancer à risque intermédiaire « favorable ». Tous ont été traités par grains libres d’iode 125 et avec une technique en temps réel. Une hormonothérapie, le plus souvent par un anti-androgène seul, a été prescrite à 393 patients (58 %).RésultatsLa probabilité de survie globale était de 92 % (intervalle de confiance à 95 % : 90–94), sans différence entre le groupe à bas risque et celui à risque intermédiaire (p = 0,17), celle de survie sans récidive à 10 ans était de 82 % (intervalle de confiance à 95 % : 79–85) pour la cohorte en totalité, meilleure pour le groupe à bas risque que pour celui à risque intermédiaire (87 contre 71 % ; p < 0,0001). Vingt-six pour cent des rechutes observées dans cette série sont survenues au-delà de 10 ans. L’incidence cumulée de toxicité urinaire de grade 3–4 à 10 ans (quels que soient le délai et la récupération) était de 5,78 %. L’incidence cumulée de toxicité rectale de grade 3–4 à 10 ans était de 1,65 %. Sur le plan sexuel, 61 % des patients de cette série ont conservé des capacités érectiles à 10 ans (avec ou sans médications orales), l’âge jouant un rôle majeur.ConclusionAvec un suivi médian de plus de 11 ans, cette série confirme les excellents résultats à long terme de la curiethérapie prostatique par implants permanents, que ce soit pour la survie globale, celle sans récidive, ou en termes de toxicité tardive.