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Influence sur les résultats des rebonds du PSA après curiethérapie de prostate : étude de 295 cas avec trois ans de suivi
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علوم زیستی و بیوفناوری بیوشیمی، ژنتیک و زیست شناسی مولکولی تحقیقات سرطان
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Influence sur les résultats des rebonds du PSA après curiethérapie de prostate : étude de 295 cas avec trois ans de suivi
چکیده انگلیسی

RésuméObjectifsÉvaluer la fréquence du phénomène de « rebond » (élévation secondaire transitoire de la concentration sérique du PSA) du PSA après curiethérapie de prostate et rechercher une corrélation entre le rebond et les paramètres cliniques et dosimétriques. Évaluer comment ce rebond du PSA peut mimer les critères de rechute biochimique.Patients et méthodesDe mai 1998 à mai 2005, 1000 patients ont eu une curiethérapie pour un cancer localisé de la prostate de bas risque à l'institut Curie. Après l'implantation, un dosage sérique de PSA a été réalisé tous les six mois. Nous avons défini le « rebond » comme toute augmentation du PSA d'au moins 0,1 ng/ml, suivie d'une diminution spontanée de celui-ci. Nous avons utilisé les critères de rechute biochimique définis par le consensus de l'ASTRO (trois élévations successives de la concentration sérique de PSA), et analysé les corrélations entre les rebonds de PSA, les paramètres cliniques et dosimétriques, en analyse multifactorielle. Pour évaluer le phénomène de rebond avec un recul suffisant, cette série a donc porté sur les patients traités par la technique en temps réel, avec grains libres d'125I (Isoseed, Bebig), jusqu'à décembre 2001. Dans ce groupe de 295 patients, la durée moyenne de suivi a été de 40,3 mois (9–66 mois).RésultatsDans notre série, 161 patients (55 %) ont eu une élévation transitoire de la concentration sérique de PSA (« rebond ») d'au moins 0,1 ng/ml ; 145 patients (49 %) un rebond d'au moins 0,2 ng/ml, 93 patients (32 %) un rebond d'au moins 0,4 ng/ml, 43 patients (15 %) un rebond d'au moins 1 ng/ml. Le délai moyen d'apparition de cette élévation a été de 19 mois (6–58), et la durée moyenne de six mois. L'amplitude moyenne de l'élévation a été de 0,8 ng/ml (0,1–4,1 ng/ml). Trente-deux patients, soit 11 % du nombre total des patients, ont eu trois élévations successives du PSA avec un intervalle significatif entre les dosages (trois mois) et étaient donc en situation de rechute biochimique selon les critères de l'ASTRO. Parmi ces 32 patients, 18 (56 %) ont vu leur PSA se normaliser complètement et spontanément. Au total, seuls dix patients ont vu leur concentration sérique de PSA continuer à augmenter et ont donc eu une authentique récidive biochimique. Pour les quatre derniers patients, la situation restait encore ambiguë compte tenu des fluctuations persistantes du PSA et du recul insuffisant. En analyse multifactorielle, l'âge  inférieur à  70 ans (p < 0,0001) et la D90 (dose reçue par 90 % de la prostate)  supérieure à  200 Gy (p < 0,003) ont été identifiés comme facteurs indépendants, corrélés avec un rebond de la concentration sérique de PSA d'au moins 0,4 ng/ml.ConclusionsDans notre série, 32 % des patients ont eu un rebond de la concentration sérique de PSA d'au moins 0,4 ng/ml, en accord avec les données de la littérature. Ce rebond a été observé jusqu'à cinq ans après l'implantation, a atteint jusqu'à 4 ng/ml, et a duré six mois en moyenne. Parmi les 32 patients avec les critères de rechute biochimique de l'ASTRO, 18 (56 %) avaient en fait un simple rebond. Les critères de l'ASTRO ne sont donc pas adaptés au suivi biolochimique précoce après curiethérapie de prostate, et les résultats de la curiethérapie doivent être évalués avec un recul suffisant pour tenir compte du phénomène de rebond. Cela a des conséquences cliniques pratiques évidentes, sur le diagnostic de récidive et la décision d'un éventuel traitement complémentaire.

PurposeTo assess the frequency of the PSA “bouncing” phenomenon after a significant follow-up in a series of patients treated by permanent implant brachytherapy for a prostate cancer. To look for the clinical and dosimetric parameters possibly linked to this transitory secondary PSA increase. To evaluate in which percentage of cases this bouncing could have mimicked a biochemical relapse according to the ASTRO consensus criteria.Patients and methodsFrom January 1999, to December 2001, 295 patients were treated by a permanent prostate implantation (real-time technique, with free 125I seeds- Isoseed Bebig-) by the Institut Curie–Hôpital Cochin–Hôpital Necker Paris group. The mean follow-up is 40.3 months (9–66 months). The PSA level was regularly checked, at least every 6 months. We defined as a “bouncing” all increase in PSA, starting at 0.1 ng/ml, subsequently followed by a spontaneous (without any treatment) decrease, with return to the previous level or lower. We particularly focused on the patients fulfilling the criteria for a biochemical relapse according to the ASTRO consensus (Three successive increases in PSA). A multivariate analysis tried to identify independent factors among the usual clinical and dosimetric parameters.ResultsIn our series, 161 patients (55%) showed a transitory PSA increase (bouncing) of at least 0.1 ng/ml; 145 patients (49%) a bouncing of 0.2 ng/ml, 93 patients (32%) a bouncing of 0.4 ng/ml and 43 patients (15%) a bouncing of at least 1 ng/ml. Mean PSA bounce was 0.8 ng/ml (0.1–4.1), and mean time to bounce was 19 months. Thirty-two patients (11% of the total number) presented three successive PSA increases with a significant (3 months) interval between the dosages, and therefore were to be considered as being in biochemical relapse according to the ASTRO consensus criteria. Actually, among those 32 patients, 18 (56%) subsequently showed a complete normalization of their PSA, without any treatment. Ten patients went on increasing their PSA, and were considered to be really in biochemical relapse. For the last 4 patients, the situation still remains ambiguous. In multivariate analysis, age < 70 years (P < 0.00001) and D90 > 200 Gy (P < 0.003) were identified as independent factors for a PSA bouncing of at least 0.4 ng/ml.ConclusionsThe observed rate of 32% of patients showing a PSA bouncing of at least 0.4 ng/ml in our series is in good agreement with what has been previously reported in the literature. Age < 70 years and D90 > 200 Gy were found to be independent factors predicting for such a secondary transitory increase in PSA. Interestingly, among 32 patients fulfilling the classical criteria of the ASTRO for a biochemical relapse, 18 (56%) subsequently showed a spontaneous PSA decrease, demonstrating that the ASTRO consensus is not well adapted to the biochemical follow-up of our patients undergoing permanent implant prostate Brachytherapy.

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Cancer/Radiothérapie - Volume 11, Issue 3, May 2007, Pages 105–110
نویسندگان
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