کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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2783755 | 1153770 | 2012 | 11 صفحه PDF | دانلود رایگان |

This study describes an efficient and reproducible protocol for in vitro date palm propagation using mature female flowers. It focuses on the promising proliferation capacity exhibited by a number of female flower tissues taken at the final developmental stage. This capacity resided in the ability to preserve minuscule zones in a juvenile state located at the floral organ armpits (sepals and petals). The originality of this method lies in the possibility of propagation of very rare varieties, particularly the genotypes that exist in only one copy without the excision of the plant mother, the source of the tissue collected to be cultivated, which was not the case for all previous methods. The findings revealed that 2,4-D at 1 mg/l, most of the varieties tested showed reactivity. The success of this technique was also noted to depend on the concurrent control of various factors pertaining mainly to the hormonal composition of the culture medium and the appropriate time of tissue transfer, which depends on the proliferation state as well as the culture period. This study describes the nature of the proliferation from the mature female flowers and their outcome, particularly those at the origin of embryogenic and budding strains and discusses the advantages of this novel multiplication method as compared to the currently available ones.
RésuméCette étude décrit un protocole efficace et reproductible pour la multiplication in vitro du palmier dattier en utilisant des fleurs femelles matures. Elle met l’accent sur le pouvoir extraordinaire de prolifération manifesté par certains tissus des fleurs femelles pourtant prélevées au stade final de leur développement. Ce pouvoir réside dans la capacité de préservation de minuscules protubérances à l’état juvénile à l’aisselle de certains organes floraux (sépales et pétales). L’originalité de cette méthode réside dans la possibilité de propagation des variétés très rares, notamment les génotypes existant en un seul exemplaire sans que la plante mère, source de prélèvement des tissus à mettre en culture, soit soumise à l’excision, donc à la disparition, contrairement à toutes les méthodes précédentes. Les résultats ont révélé que la plupart des variétés testées réagissent au 2,4-D à 1 mg/l. La réussite de cette technique est toutefois tributaire d’une bonne gestion de plusieurs facteurs dont la composition hormonale des milieux de culture, le moment opportun de transfert des tissus en prolifération et la période de subculture. Cette étude décrit la nature des proliférations issues des fleurs femelles matures et leurs devenir, notamment celles à l’origine de souches embryogènes et/ou bourgeonnantes et discute les avantages liés à l’emploi de cette nouvelle méthode de multiplication par rapport à celles déjà élaborées.
Journal: Comptes Rendus Biologies - Volume 335, Issue 3, March 2012, Pages 194–204