Elevation-induced variations of pollen assemblages in the North-western Alps: An analysis of their value as temperature indicators

Seventy-seven modern pollen samples from various elevations (350–2680 m a.s.l.) in two different areas of the north-western Alps (the Aosta Valley, Italy and the Taillefer Massif, France) were statistically analyzed to derive correlations between pollen assemblages, elevation and temperature at the sampled points. Numerical classifications were performed on pollen data to judge similarities between the two areas. The results show that a strong relationship exists between altitude and variations in pollen taxa percentages despite some floristic differences between the two areas. As a test, transfer functions from pollen percentages to elevation and temperature were calculated from pollen data. The reconstruction appears to be reliable, with a higher reliability at sites located over 1000 m. This analysis aims to serve as a basis for further quantitative reconstruction of temperature changes during the Holocene based on fossil pollen data from sensitive regions that encompass a significant altitudinal gradient.

RésuméSoixante dix-sept échantillons polliniques modernes, provenant d’altitudes différentes (350–2680 m) dans deux secteurs distincts des Alpes Nord-occidentales (Vallée d’Aoste, Italie et Massif du Taillefer, France), ont été soumis à une série d’analyses statistiques pour obtenir des corrélations entre assemblages polliniques, altitude et température pour chaque site échantillonné. Des classifications numériques ont été appliquées aux données polliniques dans le but d’estimer les similarités entre les deux régions. Les résultats montrent qu’une relation linéaire existe entre altitude et variations des pourcentages polliniques malgré un certain nombre de différences entre les deux secteurs. Comme test, des fonctions de transfert des pourcentages polliniques vers l’altitude et la température ont été calculées à partir des données polliniques. La reconstruction se montre fiable, avec une fiabilité accrue pour les sites au-dessus de 1000 m. Cette analyse a pour objectif de servir de base pour la quantification des variations de température durant l’Holocène à partir des données polliniques subfossiles provenant de régions sensibles caractérisées par un gradient altitudinal significatif.