Spatial distribution and inbreeding in Tetranychus urticae

In group living, species spatial distribution results from responses to environmental heterogeneity and/or mutual interactions between individuals. These mutual interactions can be regulated by genetic and/or epigenetic factors. In this study, we focus on genetic factors and investigate how the spatial distribution of some individuals colonizing a new environment is influenced by inbreeding.Our biological model is Tetranychus urticae, a phytophagous mite considered as a major pest of many cultivated plants. Groups of T. urticae were composed of individuals from successive inbreeding (sister–brother sib-mating). Our results show that the inter-individual distances increase with inbreeding. Indeed, inbreeding level seems to be an important factor affecting the intra-plant spatial distribution of mites. These results confirm that mites have the capability to discriminate their kin and, moreover, that they are able to accurately perceive differences between close relatives from sib-mating lines. To cite this article: G. Le Goff et al., C. R. Biologies 332 (2009).

RésuméLa distribution spatiale d'individus peut être le résultat de réponses à des hétérogénéités environnementales et/ou à des interactions interindividuelles. Dans cette étude, nous nous intéressons aux facteurs génétiques pouvant influencer ces interactions et étudions comment la distribution spatiale d'individus colonisant un nouvel environnement peut être influencée par leur proximité génétique.Notre modèle biologique est Tetranychus urticae, c'est un acarien phytophage considéré comme un ravageur majeur dans beaucoup de culture. Les groupes d'acariens testés sont composés d'individus issus de générations consanguines successives (accouplement frère–soeur).Les résultats montrent une distribution spatiale influencée par la consanguinité du groupe ainsi qu'une augmentation de la distance inter-individuelle avec le taux de consanguinité. Il apparaît donc que le lien génétique entre individus est un facteur capable d'influencer la distribution spatiale de T. urticae. Ce qui signifie également que ces acariens sont capables de discriminer des individus issus de lignées consanguines et donc très proches. Pour citer cet article : G. Le Goff et al., C. R. Biologies 332 (2009).