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Mitochondrial DNA variability in Giraffa camelopardalis: consequences for taxonomy, phylogeography and conservation of giraffes in West and central Africa
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علوم زیستی و بیوفناوری علوم کشاورزی و بیولوژیک علوم کشاورزی و بیولوژیک (عمومی)
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Mitochondrial DNA variability in Giraffa camelopardalis: consequences for taxonomy, phylogeography and conservation of giraffes in West and central Africa
چکیده انگلیسی

The giraffe (Giraffa camelopardalis) still survives in four countries of West and central Africa. The populations of Niger and Cameroon are generally assigned to the subspecies peralta, but those of Chad and the Central African Republic are taxonomically problematic, as they are referred to as either peralta, or antiquorum, or congoensis. In this study, a mitochondrial fragment of 1765 nucleotide sites, covering the complete cytochrome b gene, three transfer RNAs and a large part of the control region, was sequenced to assess the relationships between several populations of giraffe. The phylogenetic analyses performed on the 12 identified haplotypes indicate that northern giraffes constitute a natural group, distinct from that of southern giraffes. Surprisingly, the giraffes of Niger are found to be more closely related to the giraffes of East Africa (subspecies rothschildi and reticulata) than to those of central Africa. We conclude therefore that the subspecies peralta contains only the Niger giraffes, whereas the subspecies antiquorum includes all populations living in Cameroon, Chad, the Central African Republic, and southwestern Sudan. We suggest that the ancestor of the Nigerian giraffe dispersed from East to North Africa during the Quaternary period and thereafter migrated to its current Sahelian distribution in West Africa, in response to the development of the Sahara desert. This hypothesis implies that Lake Mega-Chad acted as a strong geographical barrier during the Holocene, preventing any contact between the subspecies peralta and antiquorum. Our study has direct implications for conservation management, as we show that no subspecies peralta is represented in any European zoos, only in Niger, with a small population of less than 200 individuals. To cite this article: A. Hassanin et al., C. R. Biologies 330 (2007).

RésuméLa girafe (Giraffa camelopardalis) subsiste encore à l'état sauvage dans quatre pays d'Afrique de l'Ouest et centrale. Alors que les populations du Niger et du Cameroun sont généralement classées dans la sous-espèce peralta, le statut taxinomique des girafes du Tchad et de la République centrafricaine est problématique, puisque ces populations peuvent être rattachées à trois sous-espèces différentes (peralta, antiquorum, ou congoensis). Lors de cette étude, un fragment mitochondrial de 1765 nucléotides, couvrant la totalité du gène du cytochrome b, trois ARN de transfert et une grande partie de la région de contrôle, a été séquencé afin d'évaluer les relations de parenté entre plusieurs populations de girafes. Les analyses phylogénétiques réalisées sur les 12 haplotypes identifiés indiquent que les girafes du Nord forment un groupe naturel, distinct de celui des girafes du Sud. De façon surprenante, la girafe du Niger apparaît plus proche des girafes d'Afrique de l'Est (sous-espèces rothschildi et reticulata) que de celles d'Afrique centrale. Du point de vue taxinomique, nos analyses montrent donc que la sous-espèce peralta correspond uniquement à la girafe du Niger, alors que la sous-espèce antiquorum regroupe toutes les populations vivant au Cameroun, au Tchad, en République centrafricaine et dans le Sud-Ouest du Soudan. Du point de vue phylogéographique, nos résultats suggèrent une dispersion de l'ancêtre de la girafe peralta à partir de l'Afrique de l'Est vers l'Afrique du Nord au cours de l'ère Quaternaire, suivie d'une migration vers le sud, pour finalement occuper sa distribution actuelle en Afrique de l'Ouest, et cela en réponse à l'extension du désert du Sahara. Cette hypothèse implique que le lac Méga-Tchad fut une importante barrière géographique durant l'Holocène, qui a empêché tout contact entre les sous-espèces peralta et antiquorum. Notre étude a des conséquences directes pour la conservation des girafes, puisque nous montrons que la sous-espèce peralta n'est malheureusement pas représentée dans les parcs zoologiques européens, et qu'elle est uniquement trouvée au Niger, où subsiste une petite population de moins de 200 individus. Pour citer cet article : A. Hassanin et al., C. R. Biologies 330 (2007).

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Comptes Rendus Biologies - Volume 330, Issue 3, March 2007, Pages 265–274
نویسندگان
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