Visual persistence and cinema?

In Faraday and Plateau's days, both apparent motion and the fusion of intermittent lights, two phenomena that are hardly connected, were explained by retinal persistence. The works of Exner and of the ‘Gestalt’ psychologists, as well as the modern works on ‘sampled’ motion and smooth motion, disregarded retinal persistence. One tried, originally, to measure this persistence using intermittent stimulation, but under the pressure of practical concern, what was established in 1902 was the logarithmic relation between fusion frequency and the intensity of the stimulation. One had to wait until the 1950s for the use of harmonic analysis to finally allow a renewal in which many problems that, for decades, had only given rise to discussions that led nowhere and to groundless assertions, were correctly stated and easily solved. To cite this article: Y. Galifret, C. R. Biologies 329 (2006).

RésuméÀ l'époque de Faraday et de Plateau, la persistance rétinienne expliquait à la fois le mouvement apparent et la fusion des lumières intermittentes, deux phénomènes qui ont entre eux peu de rapports. Les travaux d'Exner et des psychologues de la « Gestalt », comme les travaux modernes sur le mouvement « échantillonné » et le mouvement continu ignoraient la persistance. On tenta, à l'origine, de mesurer cette persistance avec une stimulation intermittente, mais, l'intérêt pratique aidant, c'est la relation logarithmique entre la fréquence de fusion et l'intensité de la stimulation qui fut établie en 1902. Il fallut attendre les années 1950 pour qu'enfin l'utilisation de l'analyse harmonique permette un renouvellement tel que bien des problèmes qui, pendant des décennies, n'avaient provoqué que discussions sans issue et affirmations infondées, puissent être correctement posés et facilement résolus. Pour citer cet article : Y. Galifret, C. R. Biologies 329 (2006).