Habitat use by the Grey Heron (Ardea cinerea) in eastern France

We analyzed the spatial relationship between the location and the size of the 69 Grey Heron colonies existing in 1994 in refuge areas in eastern France after recolonisation following the decline of the species in the 19th century. We used five variables describing the hydrographical network, which are known to play a part in the location of the colonies in this area. The results showed that the distribution of the breeding colonies was not governed by the same elements of the hydrographical network. Three local strategies of spatial utilization were observed: the first one privileged the large but not dense rivers; the second, the dense network of small rivers; and the third, the ponds that were more restricted geographically. The spatial organization of the hydrographical elements is thus very important in the distribution and the size of the Grey Heron colonies. To cite this article: B. Boisteau, L. Marion, C. R. Biologies 330 (2007).

RésuméNous avons analysé le lien spatial entre la localisation et la taille des 69 colonies de hérons cendrés existant en 1994 dans la zone refuge de l'Est de la France, après la recolonisation qui a suivi leur déclin au XIXe siècle. Nous avons utilisé cinq variables décrivant le réseau hydrographique, qui sont connues pour jouer un rôle dans le positionnement des colonies dans cette région. Les résultats prouvent que la distribution des colonies n'est pas régie par les mêmes éléments du réseau hydrographique. On a observé trois stratégies locales d'utilisation de l'espace : les premiers oiseaux privilégient les zones de grands fleuves ; les seconds, les denses réseaux de petites rivières ; quant aux derniers, ils préfèrent les zones d'étangs plus limités géographiquement. Cette étude prouve également que, selon les habitats utilisés, la taille des colonies n'est pas semblable. L'organisation spatiale des éléments hydrographiques est ainsi très importante dans la distribution et la taille des colonies de hérons cendrés. Pour citer cet article : B. Boisteau, L. Marion, C. R. Biologies 330 (2007).