Vestigial retrorectal cystic tumors in adults: A review of 30 cases

SummaryObjectivesRetrorectal tumors are uncommon. This is a report on a series of vestigial retrorectal cystic tumors in adults that were surgically removed at two medical centers in France. We also assessed the significance of imaging and, in particular, magnetic resonance imaging (MRI) in the management of these lesions.MethodsThe medical files of adult patients operated on for vestigial retrorectal cystic tumors over the past 15 years were retrospectively studied and, in particular, the radiological studies, the treatment and the histopathology.ResultsThirty patients underwent surgery for vestigial retrorectal cystic tumor. A preoperative diagnosis was possible in almost all cases. The surgical procedure was justified by preoperative imaging and included the transanal approach (three cases), posterior approach (23 cases), anterior approach (two cases) and combined posterior and anterior approach (two cases). Imaging can identify a multilobular lesion that may require the use of a coccygeal approach to achieve complete resection. During a mean follow-up of 3.2 years (range 0.5–15 years), two patients had a local recurrence (successfully surgically removed), and a further two patients were lost to follow-up. Only one lesion was malignant.ConclusionsPreoperative imaging, and especially magnetic resonance imaging, enables both a specific diagnosis and the selection of the optimal surgical procedure for the treatment of vestigial retrorectal cystic tumors in adults.

RésuméObjectifsPrésenter une série homogène de 30 tumeurs vestigiales chez l’adulte opérées dans deux centres et l’intérêt de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) au plan diagnostique.Patients et méthodesLes dossiers des 30 patients, opérés sur les 15 dernières années d’une tumeur vestigiale rétrorectale, ont été réévalués de façon rétrospective avec relecture des lames et étude comparative avec l’imagerie IRM.RésultatsLe choix de la voie d’abord a bénéficié de l’imagerie préopératoire et en particulier de l’IRM : voie endoanale (trois cas), voie rétroanorectale (23 cas), voie abdominale (deux cas), voie double abdominale et périnéale (deux cas). L’IRM permet de suspecter la malignité et de détecter le caractère multiloculaire de certaines lésions conduisant à pratiquer parfois une résection du coccyx pour une exérèse complète. La série ne comporte aucun décès, le taux de morbidité était de 20 % et sur un suivi moyen de 3,2 ans (extrême 0,5–15 ans), deux patients ont présenté une récidive locale réséquée une nouvelle fois avec succès, deux patients ont été perdus de vue et une seule tumeur s’est révélée maligne.ConclusionsL’étude rétrospective de 30 tumeurs vestigiales insistant sur l’apport de l’IRM permet d’affiner la démarche diagnostique pour une pathologie rare mais qu’il faut aborder judicieusement.