Airborne pollen concentrations and the incidence of allergic asthma and rhinoconjunctivitis in Lebanon

BackgroundPollen monitoring is essential in the case of pollen-related allergic diseases. It may guide physicians and patients towards better prevention strategies, diagnosis, and treatment.MethodsOne hundred and twenty four patients suffering from rhinoconjunctivitis and/or asthma from different cities around the country, and consulting our allergy clinic between January 2008 and December 2008, were reviewed in a randomized, retrospective study. Skin prick-tests to a battery of perennial or seasonal allergens were performed to all patients during their visit. An airborne pollen investigation was performed in different cities around the country during this period. The Rhinoconjunctivitis Quality of Life (RQLQ) and the Asthma Quality of Life (AQLQ) questionnaires were used to assess the severity of symptoms. Results of the symptoms evaluation were then correlated to the peaks and total concentrations of airborne pollens.ResultsThe airborne pollen sampling showed that Cupressaceae species were the dominant pollen persisting almost at all seasons. A tremendous surge in pollen count was noted in March at all stations with remarkably high level of pollen averaging about 400 pollen/m3/day in the one station. Pollens such as olive, and grass were noted as the spring developed. Urticaceae most likely of the Parietaria species, the pollen specific to the Mediterranean area was noted starting in the spring at all stations. The incidence of exacerbations of rhinoconjunctivitis or asthma was highest during the spring season with a frequency of 58.87%. There was another lower peak in the fall with a frequency of 23.3%. A total of 15.32% of patients were allergic to Cupressaceae; 73.68% of them experienced symptoms during spring and 52.63% during fall. A total of 17.75% were allergic to grass; 59.1% of these patients suffered of symptoms during spring and 36.36% during the fall. A total of 24.2% were allergic to Parietaria; 76.67% of these patients endured symptoms during spring and 43.3% during fall. A total of 16.2% were allergic to olive; 70% of these patients experienced symptoms during spring and 30% during fall. A total of 24.2% were allergic to mites; 36.67% of these patients experienced symptoms during spring and 30% during fall.ConclusionThere was a good correlation between the peaks of the pollen count and the exacerbations of rhinoconjunctivitis and asthma symptoms. To our knowledge, this is the first study of clinical correlation with pollen count done in Lebanon. Continued monitoring and further studies will confirm our data, and support in better diagnosis and treatment of pollen-related allergic diseases.

RésuméL’étude des pollens est essentielle dans les pollinoses. Elle peut guider les praticiens et les patients pour la mise en œuvre de stratégies de prévention, de diagnostic et de traitement.MéthodesCent vingt quatre patients présentant une rhinoconjonctivite et/ou un asthme, originaires de différentes villes du Liban et pris en charge dans notre institution pour bilan allergologique entre janvier 2008 et décembre 2008 ont été randomisés dans le cadre d’une étude rétrospective. Des prick-tests pour une batterie d’allergènes perannuels ou saisonniers ont été effectués chez tous les patients. Durant cette même période, les comptes polliniques ont été assurés dans différentes villes. La sévérité des symptômes a été appréciée par des scores de qualité de vie pour la rhinite (RQLQ) et pour l’asthme (AQLQ). Les résultats des scores de symptômes ont été corrélés aux pics polliniques et à la concentration totale des pollens atmosphériques.RésultatsLes échantillons de pollens recueillis ont montré que les Cupressacées étaient les taxons dominants pendant presque toutes les saisons. Un pic pollinique important était noté en mars dans toutes les stations avec des taux particulièrement élevés à plus de 400 pollens/m3 par jour dans une station. Les pollens d’olivier et de graminées étaient présents dès le début du printemps. Les Urticacées et plus spécialement les espèces de pariétaire, pollens spécifiques du bassin méditerranéen, étaient également présents dès le printemps dans toutes les stations. L’incidence des exacerbations de rhinoconjonctivite ou d’asthme étaient plus importantes durant le printemps (58,87 %). On constatait un autre pic à l’automne avec une incidence de 23,3 %. Par ailleurs, 15,32 % des patients étaient allergiques aux Cupressacées, 73,68 % d’entre eux étant symptomatiques au printemps et 52,63 % à l’automne. Parmi les 17,75 % des patients allergiques aux graminées, 59,1 % étaient symptomatiques au printemps et 36,36 % à l’automne, alors que chez 24,2 % patients allergiques aux pariétaires, 76,67 % étaient symptomatiques au printemps et 43,3 % à l’automne. Pour l’olivier, l’incidence des allergiques était de 16,2 % avec une incidence de symptômes de 70 % au printemps et 30 % à l’automne. On retrouvait également 24,2 % patients allergiques aux acariens et 36,67 % d’entre eux étaient symptomatiques au printemps et 30 % à l’automne.ConclusionIl existe une bonne corrélation entre les pics polliniques et les exacerbations de rhinoconjonctivite et d’asthme. À notre connaissance, cette étude est la première effectuée sur ce thème au Liban. La poursuite de la surveillance et d’autres études sont nécessaires pour confirmer nos résultats dans le sens d’une meilleure prise en charge du diagnostic et du traitement des pollinoses.