کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3386430 | 1220648 | 2013 | 7 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméL’allergie aux fruits à coque est de plus en plus fréquente : elle occupe en France la quatrième position chez l’enfant jusqu’à 15 ans et représente 15 % des allergies alimentaires de l’adulte. La noisette est le plus souvent en cause dans les réactions. La noix de cajou est responsable des tableaux les plus sévères. Un tiers des allergiques aux fruits à coque sont allergiques à plusieurs fruits à coque ou à l’arachide. Les allergies croisées peuvent être liées à des parentés botaniques (noix de cajou et pistache, noix et noix de pécan), mais aussi exister entre deux familles de fruits à coque éloignées sur le plan taxonomique par le biais des protéines de stockage des graines. Le diagnostic repose sur l’histoire clinique, sur les prick tests aux aliments natifs ou avec les extraits commerciaux, sur le bilan biologique avec dosage des IgE (vis-à-vis de la source et si possible des composants moléculaires), et finalement sur le test de provocation oral. Seul celui-ci permet d’affirmer l’allergie et de définir éventuellement une dose réactogène, permettant de mettre en place, lorsque cela est possible, une induction de tolérance à domicile. Pour les cas les plus sévères, certaines équipes proposent des protocoles de désensibilisation, avec de bons résultats pour la noisette.
Tree-nuts allergy is more common: she is, in France, the 4th position in the child until 15 years and represents 15% of food allergies in the adult. The hazelnut is more often involved in reactions. Cashew is responsible for the most severe reactions. One third of the allergic to nuts are allergic to several tree-nuts at hull or to peanut. Cross-allergies can be linked to botanical relatives (cashews and pistachios, walnuts and pecans nuts), but also exist between families of nuts remote taxonomically through storage protein seeds. Diagnosis is based on clinical history, on the prick test to native foods or with extracts from the trade, biological balance with determination of IgE (opposite of the source and if possible of the molecular components), and finally on the oral provocation test. Only this provocation test allows to diagnose allergy and eventually define a reactogenic dose, to establish, where possible, induction of tolerance at home. For the most severe cases, some teams offer desensitization protocols, with good results for the hazelnut.
Journal: Revue Française d'Allergologie - Volume 53, Issue 2, March 2013, Pages 77–83