Quoi de neuf en allergologie pédiatrique en 2009 ? Partie 2: allergie oculaire et respiratoire (une revue de la littérature internationale de fin 2008 à fin 2009)

RésuméComme les années précédentes, de très nombreuses études ont porté sur la physiopathologie, l’épidémiologie, le diagnostic (précoce), la prévention et le traitement des allergies respiratoires et de l’asthme pédiatriques. On remarque tout particulièrement l’importance accordée à de nouveaux virus (rhinovirus de type C) en tant que facteurs déclenchants des bronchiolites du nourrisson, le caractère durable de l’inflammation bronchique induite par les infections virales respiratoires, susceptible de « faire le lit » d’un asthme ultérieur, l’importance des interactions entre facteurs génétiques et facteurs environnementaux, allergéniques et non allergéniques, les relations étroites entre surpoids/obésité et asthme, l’efficacité des traitements de fond par les corticoïdes inhalés associés aux bronchodilatateurs de longue durée d’action, et l’efficacité de la désensibilisation sublinguale, même si cette efficacité paraît moins durable et moins complète que celle de la désensibilisation par voie injectable.

As during previous years, numerous studies have been published aiming to increase knowledge of pathophysiology, epidemiology, (early) diagnosis, prevention and treatment of respiratory allergy and asthma in children. Most important findings concern the role of new viruses (type C rhinoviruses especially) as a cause of infant bronchiolitis, and the long-lasting bronchial inflammation induced by respiratory virus infections, which may promote subsequent asthma development. Interactions between genetic and environmental (allergenic and non allergenic) factors are highlighted in several important studies, as well as statistically significant relationships between asthma and overweight/obesity. Inhaled corticosteroids associated with long-acting bronchodilators are more efficient than inhaled corticosteroids alone. Finally, several studies including numerous children show that sublingual immunotherapy is efficient in pollen and/or mite-allergic rhinitis and/or asthma in children. However, the length of efficacy of sublingual immunotherapy may be shorter than reported for subcutaneous immunotherapy.