کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3386874 | 1220676 | 2009 | 4 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméL’environnement a un impact important sur la surface oculaire. La fréquence d’une irritation oculaire dans certains immeubles de bureaux peut atteindre 40 %, chiffre que l’on retrouve également en extérieur dans les villes polluées. Le terrain joue un rôle majeur : les femmes et les patients aux antécédents de conjonctivite allergique ou de toute autre conjonctivite chronique sont plus sensibles. Les facteurs étiologiques sont nombreux, qu’ils soient intérieurs ou extérieurs, physiques, particulaires, chimiques ou biologiques. Le diagnostic d’une pathologie oculaire environnementale est souvent difficile. En effet, en dehors de l’allergie, les symptômes sont ceux d’une irritation non spécifique. La présence de signes d’irritation extraoculaire est évocatrice. Au niveau oculaire, le signe clinique le plus fréquemment retrouvé, toutes causes confondues, est la diminution non spécifique du temps de rupture des larmes qui signe une instabilité lacrymale. L’hyperhémie conjonctivale est fréquente, alors que le test de Schirmer est normal et les tests aux colorants vitaux le plus souvent négatifs. Les prélèvements locaux peuvent montrer une inflammation à polynucléaires neutrophiles, voire éosinophiles, et une élévation de marqueurs non spécifiques d’inflammation. Le traitement repose sur la correction ou l’éviction des facteurs environnementaux, le traitement d’une pathologie oculaire préexistante, le traitement de la sécheresse oculaire et parfois les anti-inflammatoires locaux. Une coopération étroite entre ophtalmologue, allergologue et médecin hygiéniste est indispensable.
Environment has an important impact on the ocular surface. The frequency of ocular symptoms in some buildings can rise up to 40%. Personal background plays a major role: women and patients with medical history of allergic conjunctivitis or all other chronic conjunctivitis are more sensitive. Etiological factors are numerous: interior or exterior, physical, particular, chemical or biological. The diagnosis of an environmental ocular disease is often difficult. Except in allergy, symptoms are those of a non-specific irritation. Tear film instability with decreased tear break-up time is the most frequent clinical sign, which is also nonspecific. Conjunctival hyperaemia is also frequent, whereas Schirmer and vital staining testings are normal. Neutrophils, eosinophils and non-specific inflammatory markers can be found locally. Treatment relies on environmental control, treatment of a preexisting ocular disease, artificial tears and sometimes anti-inflammatory eyedrops. A close cooperation between ophthalmologists, allergologists and hygienists is mandatory.
Journal: Revue Française d'Allergologie - Volume 49, Issue 5, September 2009, Pages 416–419