کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3387028 | 1220685 | 2010 | 4 صفحه PDF | دانلود رایگان |

BackgroundThe cause of chronic urticaria (CU) remains unidentified in many patients. It may include medications, food and autoimmunity. However, the possible role of inhalant allergens (aeroallergens) has not been confirmed.ObjectiveThe purpose of this study was to investigate the possible role of aeroallergens in patients with chronic idiopathic urticaria (CIU), and without allergic respiratory diseases.Patients and methodsTwo hundred patients with CU and no associated allergic respiratory diseases were recruited over an eight-month period from the Allergy Outpatient Clinic at Ain Shams University Hospital, Egypt. CU was diagnosed by history, physical examination and laboratory tests, which included tests for autoimmunity. Patients who had no obvious etiological factor for CU were further studied for sensitivity to common aeroallergens by skin prick test (SPT); cases that were positive for aeroallergens were further investigated by a specific IgE study. In addition, 200 healthy controls were also subjected to SPT.ResultsTwenty-six of 200 patients (13%) had an etiological factor for urticaria, and were excluded from the study. The remaining 174 patients (87%) were diagnosed as CIU, and underwent SPT. Skin test positivity to aeroallergens only was significantly higher among patients with CIU than among controls (17.2% as compared to 3.5%). Among patients with CIU, the most common aeroallergens were mites (13.8%), followed by pollens (5.2%), and mixed molds (4%). All these aeroallergens were significantly more prevalent among cases than among healthy controls. Multiple allergen sensitivity was also significantly more prevalent among cases than controls. Specific IgE level was elevated (superior to 0.35 kU/L) to allergens in all cases with positive SPT.ConclusionAeroallergens should be considered as a possible etiology of CU, even if not associated with allergic respiratory diseases.
RésuméIntroductionL’étiologie d’une urticaire chronique (UC) reste non identifiée chez de nombreux patients. Les causes connues comportent les médicaments, les aliments et les maladies auto-immunes. Cependant, le rôle possible d’allergènes respiratoires a peu été étudié.ObjectifLe but de l’étude était d’examiner le rôle possible d’aéroallergènes chez des patients souffrant d’urticaire idiopathique chronique (UCI) et ne présentant pas de maladies respiratoires allergiques.Patients et méthodesDeux cent patients avec UC et aucune maladie respiratoire allergique associée ont été recrutés au cours d’une période de huit mois en consultation externe d’allergie à l’hôpital universitaire d’Ain Shams, Égypte. Le diagnostic d’UC a été retenu sur l’histoire clinique, l’examen physique et le bilan biologique d’auto-immunité. Les patients sans facteur étiologique identifié ont bénéficié de prick tests vis-à-vis de différents aéroallergènes ; la positivité d’un prick test à été suivie d’un dosage d’IgE spécifique pour cet aéroallergène. Dans le même temps, des prick tests aux aéroallergènes ont été réalisés chez 200 patients témoins.RésultatsVingt-six des 200 patients souffrant d’UC (13 %) ont été exclus de l’étude du fait de l’identification d’un facteur étiologique. Des tests cutanés ont été réalisés chez les 174 autres patients (87 %), identifiés comme ayant une UCI. Une positivité des prick tests a été relevée plus fréquemment chez les patients souffrant d’UC en comparaison avec les témoins (17,2 % versus 3,5 %). Chez les patients identifiés comme souffrant d’UCI, l’aéroallergène le plus fréquent a été les acariens (13,8 %), suivis des pollens (5,2 %) et du mélange de moisissures (4 %). Une polysensibilisation aux aéroallergènes a été significativement plus fréquente chez les patients souffrants d’UCI en comparaison avec les témoins. La présence des IgE spécifiques (supérieurs à 0,35 kU/L) a toujours été notée en cas de positivité du prick test.ConclusionLes aéroallergènes devrait être considérés comme une étiologie possible d’UC, même chez les patients ne présentant pas de maladies respiratoires allergiques.
Journal: Revue Française d'Allergologie - Volume 50, Issue 4, June 2010, Pages 394–397