کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3820205 | 1246480 | 2007 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |

SummaryIntroductionTo analyze the trends in cancer mortality between 1968 and 2000, one needs to consider both the increase in the size of the population and the ageing of this population, since both phenomena lead to a mechanical increase in the number of deaths.MethodsWe describe the analysis of the variation in number of deaths to distinguish the demographic effects from the variation in risk. This variation in risk must be studied, controlling for both the size and the age of the population.ResultsThe number of cancer deaths in France increased by 15.5% between 1980 and 2000. Based on the demographic changes, one would have expected an increase of 29.1%: 10.3% because the population has grown and 18.8% because it has aged. The observed increase is less than expected because the demographic effects have been canceled out in large measure by a decrease in the risk of cancer, which fell by 13.6% (29.1% minus 15.5%) between 1980 and 2000.DiscussionIt is a mistake to describe the increase in the number of cancer deaths as worrisome when it is due only to demographic changes. The risk of dying from cancer is not rising in France: it is clearly falling.
RésuméIntroductionPour étudier la variation du risque de décès par cancer entre 1980 et 2000, il faut tenir compte de l'augmentation et du vieillissement de la population qui entraînent une augmentation mécanique du nombre de décès.MéthodeLes variations du nombre de décès par cancer en France entre 1980 et 2000 ont été décomposées en fonction des 2 sources de variation qui étaient 1) l'effet démographique, c'est-à-dire l'effet de l'augmentation de la taille de la population et celui de son vieillissement et 2) la variation du risque de décès par cancer.RésultatsLe nombre de décès par cancer a augmenté de 15,5 % entre 1980 et 2000. Les changements démographiques auraient dû conduire à une augmentation de 29,1 % : 10,3 % à cause de l'accroissement de la population et 18,8 % à cause de son vieillissement. L'augmentation observée est donc inférieure à celle attendue parce que les effets démographiques ont été en grande partie compensés par la réduction du risque de décès par cancer. Cette réduction a été de 13,6 % (c'est-à-dire 29,1 moins 15,5 %).DiscussionC'est une erreur de décrire l'accroissement du nombre de décès par cancer comme inquiétant quand cet accroissement n'est que le reflet des changements démographiques. Le risque de mourir d'un cancer n'augmente pas en France, au contraire il diminue nettement.
Journal: La Presse Médicale - Volume 36, Issue 3, Part 1, March 2007, Pages 383–387