کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
---|---|---|---|---|
3821079 | 1246531 | 2008 | 10 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméObjectifsLes inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont la 3e classe de médicaments la plus coûteuse pour l’assurance-maladie (plus d’un milliard d’euros soit 5,7 % des dépenses pharmaceutiques de ville, dont 50 % dans le reflux gastro-œsophagien [RGO]).MéthodesL’observatoire Thalès (1 200 médecins généralistes [MG] informatisés en réseau, représentatifs pour l’âge, le sexe, la distribution géographique) a recueilli les données de consultation des patients de 20 ans et plus, ayant consulté au moins une fois en 2005 pour RGO symptomatique sans signe de gravité.RésultatsEn 2005, 122 571 patients (âge moyen : 56 ans, 45 % d’hommes [sexe ratio 0,8], 2,6 consultations annuelles en moyenne pour le RGO) satisfaisaient les critères de sélection (effectif extrapolé à la France entière de 5,7 millions de personnes soit 13 % de la population adulte ayant consulté un MG dans l’année). Les IPP étaient prescrits en première ligne de traitement du RGO dans 84 % des consultations. L’oméprazole, princeps ou générique, était majoritairement prescrit (79 %) à dose pleine (20 mg), alors que les autres molécules (lansoprazole, pantoprazole, rabéprazole et ésoméprazole) l’étaient à demi-dose (64 %). Les coûts extrapolés annuels des IPP remboursés dans cette indication étaient de 465 millions d’euros (M€) avec un taux de remboursement de 73 %. L’oméprazole princeps représentait 11 % du coût total remboursé. Un remplacement complet de l’oméprazole princeps par son générique permettrait une économie de 18,35 M€ (−4,3 % des dépenses remboursées). Le changement pour d’autres IPP à demi-dose aurait permis une économie supplémentaire de 2,6 (avec le lasoprazole) à 13,2 M€ (avec le pantoprazole).ConclusionUne économie substantielle sur les dépenses pharmaceutiques remboursées dans le RGO non compliqué pourrait être réalisée par des changements respectant les recommandations de pratique clinique.
SummaryAimsProton pump inhibitors (PPIs) rank third among drug classes in the amount they cost the French health care system annually (more than a billion euros, i.e., 5.7% of community pharmaceutical expenditures, 50% prescribed for gastroesophageal reflux disease (GERD)).MethodsData for a representative sample of patients aged 20 years and older, who visited their GP at least once in 2005 for uncomplicated symptomatic GERD came from the Thales database (1200 representative general practitioners (GP) connected to a computerized network) a.ResultsIn 2005, 122 571 patients (mean age, 56 years, 45% male, 2.6 consultations for GERD) met the inclusion criteria. Extrapolated to the French population, this sample corresponds to 5.7 million people, i.e., 13% of the adult population who visited a GP during the year. PPIs were prescribed as first-line treatment for GERD in 84% of the consultations. Omeprazole, as a proprietary or generic drug, was prescribed most often (79%) and at a full dose (20 mg), while other compounds (lansoprazole, pantoprazole, rabeprazole and esomeprazole) were prescribed at half dose in 64% of cases. The extrapolated annual cost of PPIs reimbursed for this indication was 465 million euros (M€) at a mean reimbursement level of 73%. Brand-name omeprazole still accounts for 11% of the total cost reimbursed. Complete replacement of brand-name omeprazole by its generic counterpart would reduce costs by 18.35M€ (−4.3% reimbursed expenditure). The switch from generic full-dose omeprazole to a half dose of other PPIs would allow a further saving of 2.6 (with lansoprazole) to 13.2 M€ (with pantoprazole).ConclusionA substantial saving in reimbursed pharmaceutical spending in uncomplicated GERD and full compliance with clinical practice recommendations could be achieved by the substitution of less expensive PPIs.Ce qui était connu
• Les IPP sont la troisième source de dépense pharmaceutique pour l’assurance-maladie avec plus d’un milliard d’euros déboursés dont 50 % dans le reflux gastro-œsophagien.Ce qu’apporte l’article
• En 2005, 13,5 % de la population adulte ayant consulté un médecin généraliste avait un RGO symptomatique.
• Un traitement par IPP a été prescrit dans 84 % des cas, majoritairement de l’oméprazole 20 mg (79 %) alors que les autres IPP étaient prescrits à demi-dose dans plus de la moitié des cas, soit un coût extrapolé de 465 millions d’euros.
• Un remplacement complet de l’oméprazole par son générique aurait permis une économie de plus de 18 millions d’euros à l’assurance-maladie.
• Un changement pour d’autres IPP à demi-dose aurait permis une économie supplémentaire de 2,6 (lansoprazole) à 13,2 millions d’euros (pantoprazole).
Journal: La Presse Médicale - Volume 37, Issue 10, October 2008, Pages 1397–1406