کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3821701 | 1246564 | 2007 | 6 صفحه PDF | دانلود رایگان |

SummaryObjectiveWe assessed the frequency of parasitic diseases and the efficacy of presumptive treatment when no cause was found.Materials and methodsThis prospective study took place in the Tropical Disease department of Bicêtre Hospital over a two-year period and included patients with eosinophil counts exceeding 500/mm3.ResultsThe study included 117 patients with blood eosinophilia. A parasitic infection was identified for 48 (41%), and appropriate treatment resulted in a return to normal eosinophil counts for all of them. No parasite was identified in 45 patients (38.5%), but parasitic disease was suspected on the basis of clinical or epidemiologic evidence. These patients received presumptive treatment with antiparasitic drugs (ivermectin, albendazole and praziquantel, alone or in combination). Of the 30 patients in this group not lost to follow-up, eosinophil counts returned to normal for 20. Finally, a cause other than parasitosis was suspected for 15 of the 117 patients (13%): 9 (7.5%) of them were lost to follow-up.DiscussionParasites remain the leading cause of blood eosinophilia. Because the sensitivity of additional testing for these parasites is low and these antiparasitic drugs are safe (except for patients with loiasis), presumptive treatment appears appropriate.
RésuméObjectifNous avons évalué la fréquence des parasitoses et l'efficacité d'un traitement présomptif en cas d'absence d'étiologie.Matériels et méthodesUne étude prospective a été effectuée de 2001 à 2003 à la consultation de maladies tropicales du CHU de Bicêtre. Tous les patients ayant un taux de polynucléaires éosinophiles > 500/mm3 étaient inclus et une étiologie parasitaire était alors recherchée.RésultatsUne hyperéosinophilie a été observée chez 117 patients. Dans 48 cas (41 %), une étiologie parasitaire a été retrouvée et un traitement approprié a permis d'obtenir la normalisation de la formule sanguine. Dans 45 cas (38,5 %), une parasitose était suspectée devant des arguments cliniques ou épidémiologiques mais sans preuve biologique. Après un traitement présomptif par ivermectine, albendazole et/ou praziquantel, une normalisation de l'éosinophilie a été observée dans 2/3 des cas parmi les 30 (67 %) patients suivis. Enfin, pour 15 des 117 patients (13 %), une autre étiologie était suspectée et 9 d'entre eux (7,5 %) ont été perdus de vue.ConclusionLes parasitoses restent la cause la plus fréquente d'hyperéosinophilie sanguine. Cependant, les examens complémentaires sont peu rentables pour le diagnostic, en partie du fait de leurs difficultés techniques et d'interprétation. Un traitement probabiliste, en général bien supporté, semble justifié s'il existe une forte suspicion clinique d'infestation parasitaire.
Journal: La Presse Médicale - Volume 36, Issue 1, Part 1, January 2007, Pages 37–42