کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3823790 | 1246725 | 2010 | 6 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméUtilisée depuis 60 ans dans le traitement des cancers de prostate métastatiques, l’hormonothérapie a désormais une place bien définie dans le traitement des cancers de prostate localement avancés. En effet, l’hormonothérapie adjuvante associée à la radiothérapie est aujourd’hui devenu le traitement de références de ces cancers localement avancés. Cette association thérapeutique a fait la preuve de son efficacité sur l’amélioration des résultats carcinologiques. Pourtant la toxicité de l’hormonothérapie n’est pas négligeable, avec des effets secondaires cardiovasculaires, métaboliques, osseux et neuropsychologiques importants. Ceux-ci peuvent être à l’origine d’une réduction des bénéfices du traitement et d’une mortalité propre quand l’hormonothérapie est utilisée seule. Pour autant, de grandes études randomisées ont montré que ces effets néfastes n’entraînaient pas une mortalité significativement plus importante par rapport aux patients traités par radiothérapie seule. Ils ne sont donc pas un obstacle à cette association thérapeutique. Toutefois, il est nécessaire d’obtenir un recul plus important et d’effectuer des études plus précises de morbidité. Par ailleurs la durée exacte de cette hormonothérapie adjuvante reste à déterminer.
SummaryUsed for more than 60 years in metastatic prostate cancers, hormone therapy is nowadays also an option for the treatment of locally advanced prostate cancer. Adjuvant androgen deprivation combined with external beam radiotherapy has become the gold standard treatment in locally advanced prostate cancer. Combined therapy has been extensively investigated and has shown to improve oncologic outcomes. However, its toxicity is not negligible. Several side effects can be encountered: cardiovascular, bone depletion, metabolic changes and neuropsychologic effects. They may overlap treatment benefits and be responsible of a specific mortality. Nevertheless, randomized studies have demonstrated that there was no increase of specific mortality from combined treatments compared to patients treated by radiotherapy alone. Therefore, these side effects might not be a barrier to adjuvant androgenic deprivation. However, long-term results are still needed and also accurate morbidity studies. In addition, the debate is still ongoing regarding the appropriate duration of hormone therapy.
Journal: Progrès en Urologie - Volume 20, Supplement 3, June 2010, Pages S186-S191