کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3825209 | 1246806 | 2012 | 7 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméButLe but de cet article est de faire le point et de discuter les interrelations entre syndrome métabolique (SM) et troubles sphinctériens, tout particulièrement le syndrome clinique d’hyperactivité vésicale.MéthodesUne analyse Pubmed/Medline sans limite temporelle ni de langue a été effectuée sur les mots clés « syndrome métabolique » et « vessie » (ou « troubles urinaires » ou « incontinence »). Tous les articles (revue ou recherche) ont été retenus, soit 119 articles.RésultatLe SM est défini par la présence d’au moins trois des cinq critères suivants : 1) tour de taille supérieur à 102 cm ; 2) pression artérielle systolique supérieure ou égale à 130 mmHg, ou pression diastolique de plus de 85 mmHg, ou hypertension artérielle traitée ; 3) taux de HDL cholestérol inférieur à 40 mg/dL ou hyperlipidémie traitée ; 4) diabète de type 2 ou utilisation d’antidiabétique oraux ; 5) taux de triglycérides de plus de 150 mg/dL. Il existe épidémiologiquement une corrélation forte entre le SM et l’hyperactivité vésicale. Les mécanismes physiopathologiques pour expliciter cette hyperactivité (plutôt qu’un syndrome dysurie-retention) sont nombreux mais au premier rang figure l’hyperglycémie dont le rôle délétère sur les neurones parasympathiques pelviens est bien connu. Un lien et/ou un chevauchement syndromique entre SM et altération du système nerveux autonome peut parfois être évoqué comme facteur physiopathologique et/ou étiopathogénique.ConclusionLes liens entre SM et troubles urinaires sont fréquents et des facteurs physiopathologiques communs, notamment végétatifs, peuvent être évoqués.
SummaryObjectiveThe goal of this article is to review and discuss the various and numerous links between metabolic syndrome (MetS) and bladder, specially overactive bladder syndrome.MethodsPubmed/Medline analysis, without date or language limits, was conducted using the following keywords: “metabolic syndrome” and “bladder (or “incontinence” or “overactive bladder”). All types of papers were analysed (117).ResultsMetS is defined as the presence of three or more of the following five characteristics: 1) waist circumference greater than 102 cm; 2) systolic blood pressure 130 mmHg or greater or diastolic blood pressure 85 mmHg or greater, or antihypertensive medication use; 3) HDL cholesterol less than 40 mg/dL or lipid medication use; 4) self- reported type 2 diabetes or increased blood sugar or diabetes medication use; 5) triglycerides greater than 150 mg/dL. In regard of epidemiolgy, there is a strong correlation between MetS and overactive bladder. Pathophysiological mechanisms to explain the relationship of storage symptoms rather than voiding phase symptoms with MetS include the influence of sustained hyperglycemia on the viability of parasympathetic neurons in the pelvic ganglion. A link or overlaps between MetS and alteration of autonomic nervous system can be hypothezised.ConclusionLinks between Mets and urinary disorders are frequent and common pathophysiological factors can be frequently observed, particularly autonomic nervous system alterations.
Journal: Progrès en Urologie - Volume 22, Issue 4, April 2012, Pages 207–213