کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3826035 | 1246860 | 2007 | 6 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLes troubles vésico-sphinctériens sont fréquents dans la maladie de Parkinson, et autres syndromes parkinsoniens. Ils peuvent se traduire par des fuites urinaires compliquant un syndrome d’urgenturie-pollakiurie, ou au contraire par une dysurie. Du fait de leur répercussion sur la qualité de vie des personnes, ils sont un motif de consultation urologique fréquent.L’urologue doit avoir conscience des différences évolutives entre des pathologies comme la maladie de Parkinson et des syndromes parkinsoninens comme les atrophies multi-systématisées qui ont souvent une évolutivité sévère et sont marquées par une résistance aux traitements neuro-pharmacologiques.Ces différentes pathologies peuvent provoquer en elle-même, indépendamment d’un problème urologique, des symptômes urinaires. A l’inverse, la survenue de troubles urinaires, notamment obstructifs, chez un patient ayant un syndrome parkinsonien peut amener à reconsidérer le diagnostic neurologique.Enfin, la prise en charge thérapeutique est rendue complexe du fait de la difficulté d’utilisation des traitements pharmacologiques, et des risques d’aggravation après traitement chirurgical d’une uropathie obstructive.
SummaryLower urinary tract dysfunction is frequent in Parkinson 's disease and other Parkinsonian syndromes and can cause urinary incontinence complicating a urgency-frequency syndrome or, on the contrary, dysuria. These disorders are a frequent urological presenting complaint due to their impact on the patient's quality of life. Urologists must be aware of the different natural histories of diseases such as Parkinson's disease and Parkinsonian syndromes such as multisystem atrophy, which often have a severe course and are marked by resistance to neuropharmacological treatments. These various diseases can also directly induce urinary symptoms, independently of urological complications. Inversely, the development of urinary disorders, especially obstructive symptoms, in a patient with Parkinsonian syndrome may require review of the neurological diagnosis. Finally, therapeutic management is complex due to the difficulty of using pharmacological treatments, and the risk of deterioration after surgical treatment of obstructive uropathy.
Journal: Progrès en Urologie - Volume 17, Issue 3, May 2007, Pages 393-398