کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3827394 | 1246931 | 2009 | 8 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLe développement des techniques ablatives en cancérologie rénale bouleverse les attitudes de traitement des petites tumeurs rénales. L’objectif de cette revue de la littérature est d’évaluer les arguments pour traiter une tumeur rénale localisée par ces techniques chez un patient âgé. Les deux techniques retenues du fait de leur utilisation reconnue sont la radiofréquence et la cryothérapie, quel que soit la voie d’abord. Les données de la littérature retrouvent une récidive locale plus fréquente que lors de l’exérèse chirurgicale et un avantage de la cryothérapie sur la radiofréquence. Il ne semble pas exister de différence sur l’évolution métastatique. La morbidité n’est pas négligeable avec des complications majeures survenant dans un peu moins de 10% des cas. Compte-tenu de la nécessité de s’adresser à des tumeurs de petite taille (< 4cm), l’intérêt sur l’espérance de vie est remis en cause par les séries étudiant la surveillance active chez les sujets le plus âgés et présentant des co-morbidités. Les indications doivent donc dans l’état actuel des choses être mesurées et basées sur l’évaluation générale du patient en particulier de sa morbidité compétitive afin de ne pas sur traiter un patient en lui imposant d’éventuelles complications.
The development of ablative techniques in renal oncology has profoundly changed treatment of small renal tumors. The objective of this review of the literature was to assess the arguments for treating localized kidney tumors with these techniques in the elderly patient. The two techniques retained because of their recognized use, for all approaches, are radiofrequency and cryotherapy. The data in the literature report more frequent local recurrence with these techniques than with surgical excision and an advantage to cryotherapy over radiofrequency. There seems to be no difference in terms of metastatic progression. Morbidity is not insignificant, with major complications in slightly less than 10% of cases. Given the need to consider small tumors (<4 cm), the advantage in terms of life expectancy is challenged by series studying active monitoring of the oldest patients who present co-morbidities. At present, the indications should therefore be measured and based on a general assessment of the patient, with particular consideration of the existing co-morbidities so as not to treat a patient while imposing undue complications.
Journal: Progrès en Urologie - Volume 19, Supplement 3, November 2009, Pages S116-S123