کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3828089 | 1246965 | 2008 | 4 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméL’étude PCPT est la première étude de phase III de grande envergure, randomisée, comparant la prise de finastéride (inhibiteur de la 5-α-réductase) contre placebo dont l’objectif principal était d’étudier l’hypothèse de la mise en place d’une chimioprévention pour prévenir le développement du cancer de la prostate. Au total, 18 882 hommes âgés de 55 ans ou plus, avec un toucher rectal sans particularité et un PSA sérique inférieur à 3 ng/ml ont été randomizes entre un traitement quotidien par 5 mg de finastéride ou un placebo pendant 7 ans. L’incidence du cancer de la prostate diagnostiqué par biopsies a été de 24,4 % dans le groupe placebo contre 18,4 % dans le groupe finastéride. Une incidence des cancers de haut grade de Gleason (7-10) dans le groupe finastéride (6,4 %) semblait plus importante en comparaison du groupe placebo (5,1 %), mais il a été démontré ultérieurement que ces résultats n’étaient pas significatifs. Les effets secondaires sexuels étaient plus fréquents dans le groupe finastéride. Les symptômes urinaires ont été plus nombreux dans le groupe placebo que dans le groupe finastéride. Les volumes des prostates traités par finastéride étaient réduits de 24 % par rapport aux volumes du bras placebo. Pour autant, il ne semble pas légitime de donner du finastéride pour prévenir l’apparition du cancer de la prostate à ce jour, tant que des resultants probants n’ont pas été obtenus concernant la nature des cancers qui auraient éventuellement pu être détectés ou évités.
SummaryThe PCPT trial is the first phase III trial with the principal objective of examining the hypothesis that the use of chemoprevention could prevent the development of prostate cancer. This is a large scale randomised clinical trial comparing finasteride (5-α reductase inhibitor) to placebo. A total of 18,882 men aged 55 years old or above with unremarkable rectal examination and serum PSA below 3 ng/ml were randomised between daily treatment with 5 mg of finasteride or placebo for 7 years. The incidence of prostate cancer diagnosed by biopsy was 24.4% in the placebo group compared to 18.4% in the finasteride group. The incidence of high Gleason grade cancers (7-10) in the finasteride group (6.4%) appeared to be higher than in the placebo group (5.1%) although it was subsequently shown that these results were not significant. Sexual adverse effects were more common in the finasteride group and urinary symptoms were more common in the placebo group than in the finasteride group. The volumes of prostates treated with finasteride were reduced by 24% compared to the placebo arm. It does not therefore appear at present appropriate to give finasteride to prevent the development of prostate cancer until more detailed results are available about the nature of the cancers which may possibly have been detected or avoided.
Journal: Progrès en Urologie - Volume 18, Supplement 3, April 2008, Pages 40-43