کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3828179 | 1246970 | 2007 | 4 صفحه PDF | دانلود رایگان |

ResumeIntroductionLe bien-fondé du dépistage de masse du cancer de la prostate reste controversé. Au-delà du débat scientifique nous avons voulu évaluer l'avis des candidats concernés quant à la réalisation pratique de ce dépistage et mesurer l'influence de divers facteurs personnels médicaux ou sociaux sur ces réponses.Matériel et MéthodeSuite à une campagne de dépistage dans un arrondissement français, les 1774 hommes âgés de 50 à 70 ans ayant adhéré au dépistage avaient été interrogés par le biais d'un questionnaire sur la durée, la fréquence, le mode de prélèvement et le coût du dépistage. Les antécédents médicaux, familiaux et le mode de vie avaient également été évalué.RésultatsParmi les 1774 candidats ayant renvoyé un questionnaire analysable lors d'une campagne de dépistage (taux de participation 31%), 27,1% des sondés déclaraient que devoir prendre en charge le coût du dépistage serait pour eux un frein à sa réalisation, 5,1% considéraient que la réalisation d'un prélèvement sanguin au pli du coude serait un obstacle au dépistage, 6,5% d'entre eux considéraient trop fréquent la réalisation d'un PSA par an, et 8,1% considéraient que dépister entre 50 et 70 ans serait trop long.ConclusionPlus de 90% des hommes ayant participé à une campagne de dépistage du cancer de la prostate semblaient favorables à la poursuite du dépistage selon la méthode de dépistage actuelle pour peu qu'elle soit gratuite. Le taux d'acceptation est meilleur pour ceux ayant des antécédents familiaux de cancer de la prostate, pour ceux ayant déjà fait un PSA par le passé, pour ceux vivant seuls et pour ceux âgés de moins de 60 ans.
SummaryIntroductionThe rationale for mass screening for prostate cancer remains controversial. A part from the scientific debate, we wanted to evaluate the opinion of prostate cancer screening candidates concerning the practical modalities of this screening and assess the impact of various personal, medical or social factors on their replies.Material and MethodFollowing a screening campaign in a French district, 1,774 men, 50 to 70 years of age, who completed screening were interviewed by questionnaire concerning the duration, frequency, mode of blood sampling and the cost of screening. Medical history, family history and lifestyle were also evaluated.ResultsAmong 1,774 candidates who returned an interpretable quesionnaire during the screening campaign (participation rate: 31%), 27.1% of subjects interviewed declared that the personal financial cost would be an obstacle to screening, 5.1% considered that collection of a blood sample from the cubital fossa would be an obstacle to screening, 6.5% considered that one PSA per year was too frequent, and 8.1% considered that screening between the ages of 50 and 70 years was too long.ConclusionMore than 90% of men who participated in a prostate cancer screening campaign appear to be in favour of continuation of screening according to the current modalities provided it is free of charge. The acceptance rate was better for men with a family history of prostate cancer, men who had already had a PSA assay, men living alone and men under 60 years of age.
Journal: Progrès en Urologie - Volume 17, Issue 5, September 2007, Pages 939-942