کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3948602 | 1600106 | 2016 | 8 صفحه PDF | دانلود رایگان |
RésuméObjectifsConnaître la pratique de la salpingectomie préventive sans ovariectomie associée auprès des chirurgiens gynécologues français dans la population générale lors d’une hystérectomie d’indication bénigne en péri-ménopause, comme technique de stérilisation tubaire, et lors d’une chirurgie pour endométriose mais aussi comme alternative à l’annexectomie prophylactique dans la population à risque génétique (mutation BRCA, syndrome de Lynch).MéthodesUne enquête via Internet a été envoyée aux chirurgiens gynécologues et gynécologues-obstétriciens français. Les 13 questions évaluaient les habitudes et techniques de salpingectomie, de stérilisation tubaire, le rôle de la trompe dans l’endométriose et les protocoles anatomopathologiques utilisés.RésultatsParmi les 569 participants, la salpingectomie était toujours réalisée entre 42,48 % et 43,44 % d’entre eux lors d’une hystérectomie laparoscopique, cœlio-vaginale ou laparotomique d’indication bénigne dans la population générale. Seulement 12,26 % réalisaient une salpingectomie lors d’une hystérectomie vaginale. Dans la population à risque génétique, une annexectomie prophylactique était le plus souvent réalisée. La stérilisation tubaire était le plus souvent pratiquée par voie hystéroscopique sauf lors d’une césarienne (ligature ou coagulation/section ou clips). Plus de 90 % des opérateurs ne réalisaient pas de salpingectomie en cas d’endométriose. Il n’y avait pas de protocole anatomopathologique spécifique dans 71,54 % des cas.ConclusionsPlus de 40 % des participants ont adopté la salpingectomie sans ovariectomie associée dans leur pratique courante lors d’une hystérectomie bénigne en péri-ménopause. En revanche, cette stratégie est peu appliquée dans les autres situations (risque génétique, endométriose, stérilisation).
ObjectivesSince the recent evidence of a tubal origin of most ovarian cancers, opportunistic salpingectomy could be discussed as a prophylactic strategy in the general population and with hereditary predisposition. We aimed to survey French gynecological surgeons about their current surgical practice of prophylactic salpingectomy.MethodsAn anonymous online survey was sent to French obstetrician-gynaecologists and gynecological surgeons. There were 13 questions about their current clinical practice and techniques of salpingectomy during a benign hysterectomy or as a tubal sterilization method, salpingectomy versus salpingo-oophorectomy in the population with genetic risk, salpingectomy in relationship with endometriosis and questions including histopathological considerations.ResultsAmong the 569 respondents, opportunistic salpingectomy was always performed between 42.48% and 43.44% during laparoscopic, laparoscopic-assisted vaginal or laparotomic hysterectomy and only 12.26% in case of vaginal route. In the genetic population, salpingo-oophorectomy was mainly performed. Tubal sterilization was often practiced by the hysteroscopic route. More than 90% of respondents didn’t perform salpingectomy in case of endometriosis. There was not any specific tubal histopathological protocol in 71.54% of cases.ConclusionsSalpingectomy may be a preventing strategy in the low- and high-risk population. The survey's responses show that salpingectomy seems to be a current practice during benign hysterectomy for more than 40% doctors. However, there is not any change with no more salpingectomy in the population with genetic risk, or in case of endometriosis or tubal sterilization.
Journal: Gynécologie Obstétrique & Fertilité - Volume 44, Issues 7–8, July–August 2016, Pages 377–384