کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3948996 | 1254678 | 2013 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméL’objectif de cette revue est de connaître l’impact du sommeil sur le risque de cancer mammaire. En effet, étant donné le rôle protecteur supposé de la mélatonine dans le cancer du sein, il paraît légitime de s’intéresser au sommeil, période de sa synthèse. Les articles pris en compte ont été extraits de la base de données PUBMED de 2000 à 2012. Les mots clés utilisés étaient : « sleep duration », « sleep quality », « breast cancer risk » et « melatonin ». Au total, 10 articles ont été retenus. La plupart des études de cohortes prospectives a retrouvé une diminution du risque de cancer du sein allant de 38 à 72 % chez les « grosses dormeuses ». De plus, une méta-analyse des études reliant le taux de 6-sulfatoxy-mélatonine urinaire (6MT), principal métabolite de la mélatonine et le risque de cancer mammaire retrouve une diminution de 34 % lorsque le taux de 6MT est le plus élevé. Même si d’autres études sont nécessaires pour étoffer ces résultats, il paraît souhaitable, dans notre pratique quotidienne, de repérer les troubles du sommeil et d’essayer d’y remédier.
The aim of this review is to evaluate the impact of sleep on breast cancer risk. Given the supposed protective role played by melatonin in breast cancer, it is interesting to study the effect of sleep, which is the moment of melatonin synthesis. Articles were extracted from the PUBMED database between 2000 and 2012 with the following keywords “sleep duration”, “sleep quality”, “breast cancer risk” and “melatonin”. In total, 10 articles were selected. Most prospective cohort studies found a decrease in the risk of breast cancer varying from 38 to 72% for “long sleepers”. Furthermore, a meta-analysis of the studies assessing the link between breast cancer risk and urinary concentration of 6-sulfatoxy-melatonin (6MT), which is melatonin's main metabolite, found a 34% decrease for patients with the highest 6MT concentration. Even though other studies are necessary to confirm these results, it seems already adequate to detect sleep disorders and to try to treat them.
Journal: Gynécologie Obstétrique & Fertilité - Volume 41, Issue 2, February 2013, Pages 105–109