کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3949961 | 1254735 | 2009 | 6 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméObjectifRapporter notre expérience de la prise en charge de l’endométriose vésicale.Patientes et méthodesÉtude rétrospective des 24 dossiers des patientes prises en charge pour endométriose infiltrant la paroi vésicale entre 1998 et 2007.RésultatsLa symptomatologie était peu spécifique en dehors du caractère cataménial des troubles présent dans 100 % des cas. Il existait des lésions endométriosiques de la cloison rectovaginale et/ou des ligaments utéro-sacrés associées dans 66 % des cas. Cinq patientes (20,8 %) avaient déjà subi une résection trans-urétrale de vessie (RTUV) ; toutes ont récidivé. Le traitement a consisté en une cystectomie partielle chez 14 patientes (60,8 %) et une résection sous muqueuse du nodule chez neuf patientes (39,2 %). La voie cœlioscopique a été choisie en première intention dans 19 cas (82,6 %). Deux patientes ont récidivé en raison d’un traitement initial jugé incomplet a posteriori. Le taux de succès primaire, c’est-à-dire, de patientes asymptomatiques après le premier traitement chirurgical est de 86,7 % dans cette série. La seule complication notable est un hématome pelvien compressif ayant nécessité la mise en place secondaire d’une sonde JJ. Parmi les 11 patientes qui avaient un désir de grossesse après l’intervention, sept ont été enceintes dont quatre qui étaient infertiles avant l’intervention.Discussion et conclusionLe diagnostic d’endométriose vésicale est souvent difficile et retardé en raison du caractère peu spécifique des symptômes. La prise en charge repose sur l’exérèse chirurgicale en zone macroscopiquement normale. La RTUV n’est pas le traitement de l’endométriose vésicale.
ObjectiveThis study aims to show the treatment outcome in women affected by bladder endometriosis.Patients and methodsRetrospective review of records of 24 women with deep vesical endometriosis treated between 1998 and 2007.ResultsAll cases had cyclic symptoms even though they were not specific. A percentage of 66% of women had concomitantly deep nodules of the rectovaginal septum and/or uterosacral ligaments. Five patients (20.8%) had previously undergone a transurethral resection (TUR) of the bladder lesion, but this therapy has failed in all cases. Partial cystectomy was carried out in 14 patients (60.8%) and an extramucosal dissection of the endometriotic lesion in nine patients (39.2%). Laparoscopy was used in 19 cases (82.6%). Recurrence of bladder endometriotic lesions was documented in two patients. This was mainly due to an incomplete initial treatment. Success rate, defined by total improvement of symptoms after the initial treatment, was estimated at 86.7% in this series. The only complication encountered was a pelvic hematoma with bladder compression that required a ureteral cannulation (JJ). Seven patients out of 11 became pregnant; four of them were infertile before the surgical treatment.Discussion and conclusionDiagnosis of bladder endometriosis is often difficult to make because of its non-specific symptoms. The management is mainly surgical and resection should be complete. TUR is not an optimal treatment for bladder endometriosis.
Journal: Gynécologie Obstétrique & Fertilité - Volume 37, Issue 3, March 2009, Pages 216–221