Crystalluria analysis improves significantly etiologic diagnosis and therapeutic monitoring of nephrolithiasis

The search for crystalluria and morphologic analysis of urinary crystals is of interest in the diagnostic evaluation and assessment of efficacy of therapeutic strategies in stone formers. In common calcium oxalate (CaOx) nephrolithiasis, identification of the monohydrate or dihydrate form of CaOx orients toward hyperoxaluria or hypercalciuria as the main lithogenic mechanism, respectively. An unusual high abundance of crystals exclusively made of CaOx monohydrate is highly suggestive of primary hyperoxaluria, the most severe of all types of renal stone diseases. The identification of crystal species such as struvite, cystine, 2,8-dihydroxyadenine, which are not found in normal urine, is indicative of specific pathological conditions, namely, infection stones and hereditary diseases such as cystinuria and dihydroxyadeninuria. Such diseases expose to progressive loss of renal function unless they are prevented by specific therapeutic measures. The presence of crystals made of drugs may entail the risk of kidney dysfunction because of crystallization of the drug or its metabolites.Serial determination of crystalluria, which reflects the activity of stone disease and its response to therapeutic measures, is of major interest in the follow-up of patients suffering from nephrolithiasis. It should be more largely used in clinical practice in most stone formers, still more for the surveillance of patients affected by severe, hereditary renal stone diseases such as primary hyperoxaluria, cystinuria, and dihydroxyadeninuria, where determination of the global crystal volume allows assessing the efficacy of therapeutic measures and optimizing the medical management of the patients.

RésuméL'étude de la cristallurie et de ses caractéristiques qualitatives et quantitatives est d'un intérêt clinique majeur pour le diagnostic de la maladie lithiasique et l'évaluation de l'efficacité des mesures thérapeutiques proposées aux patients. Dans la lithiase oxalocalcique commune, la forme cristalline, whewellite ou weddellite, oriente respectivement vers une hyperoxalurie ou une hypercalciurie. Une quantité élevée de cristaux de whewellite traduit une forte hyperoxalurie et doit faire rechercher une hyperoxalurie primaire. L'identification de cristaux particuliers tels que la struvite, la cystine, la dihydroxy-2,8-adénine permet le diagnostic de pathologies spécifiques qui exposent à une altération progressive de la fonction rénale lorsqu'elles ne sont pas traitées précocement par des mesures adaptées. La présence de cristaux médicamenteux peut expliquer l'origine d'une insuffisance rénale aiguë développée sous traitement.Au cours du suivi des patients souffrant de lithiase, la détermination de la cristallurie sur des prélèvements sériés est d'un grand intérêt pour la prévention du risque de récidive de calculscar elle reflète l'activité de la maladie lithiasique et sa réponse aux mesures diététiques et thérapeutiques. Elle peut donc bénéficier à la plupart des patients lithiasiques. Elle se doit d'être réalisée chez tout patient souffrant d'une forme héréditaire sévère de lithiase telle que cystinurie, hyperoxalurie primaire ou dihydroxyadéninurie pour en optimiser la prise en charge thérapeutique, la détermination du volume cristallin global dans ces pathologies cristallines sévères permettant d'adapter le traitement médical, d'évaluer l'efficacité des mesures thérapeutiques proposées et de modifier celles-ci en fonction des résultats obtenus.