کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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1130665 | 955463 | 2009 | 29 صفحه PDF | دانلود رایگان |
RésuméCet article présente un état des lieux critique d’un champ de recherche particulièrement actif depuis 20 ans en France, celui de la sociologie de l’engagement militant. Il revient sur le renouvellement de ce courant sociologique, qui s’est traduit par l’avènement du paradigme interactionniste, attentif à la dimension processuelle de l’engagement et des carrières militantes, et sur la façon dont la notion de rétributions du militantisme a été affinée et revisitée. Après avoir mis en perspective les débats théoriques relatifs à l’apparition, ou non, de « nouvelles formes » de militantisme, voire de « nouveaux militants », l’article souligne deux défis de la recherche aujourd’hui, tous deux relatifs à la question de la division sociale du travail : mieux prendre en compte, d’une part, le lien entre transformations macrosociales et engagement et, d’autre part, le façonnage organisationnel du militantisme.
This critique reviews an especially active field of research during the last 20 years in France: the sociology of activism. In this current of sociology, a new interactionist paradigm has emerged that takes into account activists’ careers and the process of becoming an activist. This critique focuses on how the idea of the “rewards” of activism has been reworked. After reviewing theoretical debates about whether or not new forms of activism and new activists are arising, this article points out two issues for current research, both related to the social division of labor, namely: improving our understanding of, on the one hand, the linkage between macrosocial changes and activism and, on the other hand, of the way that organizations shape activism.
Journal: Sociologie du Travail - Volume 51, Issue 1, January–March 2009, Pages 97–125