Medical treatment for biochemical relapse after radiotherapy

This article's purpose was to review the medical data justifying the use of a medical treatment for biochemical relapse after external beam radiotherapy. The MEDLINE database was searched to identify relevant information with the following medical subject headings: “prostate cancer”, “radiotherapy” and “biochemical relapse”. Prognostic factors affecting the overall survival of patients with a biochemical relapse after external beam radiotherapy have been identified: short prostate specific antigen (PSA)-doubling time (< 12 months), high PSA value (> 10 ng/mL) and short interval between treatment and biochemical relapse (< 18 months). If a second local treatment is not feasible, timing to initiate a salvage medical treatment is not defined. Particularly, randomized trials did not demonstrate a significant benefit of an early initiation of androgen deprivation treatment. Some retrospective studies suggest that an early androgen deprivation is justified if poor prognostic factors are found. However, if an androgen deprivation treatment is prescribed, intermittent schedule is non-inferior to a continuous administration and seems to offer a better quality of life. Many non-hormonal treatments have also been evaluated in this setting: only 5-alpha-reductase inhibitors could be proposed in some specific situations. In conclusion, the judicious use of a medical treatment for biochemical relapse is still debated. Given the natural history of this clinical situation, a simple surveillance is justified in many cases.

RésuméL’objectif de cette mise au point était d’analyser les données de la littérature concernant les traitements médicaux de la rechute biochimique après radiothérapie du cancer de la prostate. La base de données MEDLINE a été interrogée avec les mots clés suivants : prostate cancer, radiotherapy et biochemical relapse. Les facteurs pronostiques affectant la survie globale des patients avec une rechute biochimique après radiothérapie sont bien identifiés : temps de doublement de la concentration d’antigène spécifique de la prostate (PSA) court (moins de 12 mois), concentration de PSA élevée (plus de 10 ng/mL) et court intervalle entre la fin du traitement initial et la rechute (moins de 18 mois). Si un second traitement local n’est pas envisageable, le moment optimal pour débuter un traitement médical de rattrapage n’est pas défini. Les essais randomisés existants n’ont, en particulier, pas démontré de bénéfice significatif en faveur d’une administration précoce d’une hormonothérapie dans ce contexte. Quelques études rétrospectives suggèrent qu’une privation androgénique précoce serait justifiée s’il existe des facteurs de pronostic défavorable. Si une hormonothérapie doit être prescrite, le traitement intermittent est statistiquement équivalent au traitement continu et semble être mieux toléré. De nombreux traitements non hormonaux ont également été évalués dans ce contexte : seuls les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase peuvent être proposés dans des circonstances particulières. En conclusion, l’utilisation judicieuse du traitement médical pour des rechutes biochimiques reste débattue. Compte tenu de l’histoire naturelle de cette situation clinique, une simple surveillance est justifiée dans la plupart des cas.