Differences between Pseudomonas aeruginosa in a clinical sample and in a colony isolated from it: Comparison of virulence capacity and susceptibility of biofilm to inhibitors

We study the differences between Pseudomonas aeruginosa from an infected wound (clinical strain) and a colony isolated from it. We assessed the in vitro inhibition of these P. aeruginosa biofilms by DNase and filtrate of Lactobacillus plantarum cultures (acid = AF and neutralize = NF) with crystal violet technique. Inhibition by AF was greatest than DNase for clinical and isolated strain (p < 0.001) and greatest than NF for clinical (p < 0.05) and isolated strain (p < 0.001).Using a burn model in mice, we compared the infection producing by clinical and isolated strains in planktonic and biofilm form. Deaths were quantified and the infection was assessed by determining CFU/g of tissue in the lesion, spleen and liver.The infections with planktonic bacteria tended to become systemic and more deadly than biofilm infections. All infected wounds required the same healing period (30 days). These findings were independent of the origin of the bacteria (clinical or colony isolated strain).

RésuméNous avons étudié les différences entre Pseudomonas aeruginosa d’une blessure infectée (souche clinique) et d’ une colonie purifiée à partir de cette source. On a évalué l’inhibition in vitro des biofilms de P. aeruginosa par la DNAse et par le filtrat d’une culture de Lactobacillus plantarum (acide = AF et neutralisé = NF), en utilisant la technique du cristal violet. L’inhibition par AF était plus grande que celle produite par la DNAse pour les souches clinique et isolée (p < 0.001), et elle était aussi plus grande que celle produite par NF pour les souches clinique (p < 0.05) et isolée (p < 0.001). Nous avons employé un modèle de brûlure chez la souris pour comparer l’infection causée par les souches clinique et isolée tant dans la forme planctonique que dans le biofilm. Les bactéries mortes ont été quantifiées et l’infection évaluée par la détermination du CFU/g du tissue dans la lésion, la rate et le foie. Les infections causées par bactéries planctoniques avaient la tendance à devenir systémiques et plus létales que celles causées par le biofilm. Toutes les blessures infectées ont requis la même période de guérison (30 jours). Ces observations étaient indépendantes de l’origine des bactéries (souche clinique ou isolée).