Molecular characterization of lentiviruses from goats from Poland based on gag gene sequence analysis

Caprine arthritis-encephalitis virus (CAEV) infection in goats is worldwide but with higher prevalence in industrialized countries. While positive serology of CAEV in Polish goats was reported there was no genetic study of this virus. In this study, we described the molecular characterization of lentiviruses isolated from seropositive goats from Poland. We cloned and sequenced a fragment from the gag gene covering part of the coding sequences for the matrix (MA) p17 and for the capsid (CA) p25 proteins. Resulting nucleotide sequences were aligned with those from other ovine/caprine lentivirus isolates. We present data showing that the sequences of most goat lentivirus isolates are closer to the prototypic CAEV-Co isolate, nevertheless from one goat we isolated a virus that is closer to the sheep Maedi Visna virus (MVV) isolate. This might indicate a recent cross-species infection from sheep to goat.

RésuméL’infection des chèvres par le virus de l’arthrite et de l’encéphalite caprine (CAEV) a été trouvée dans tous les troupeaux du monde. Cependant, la prévalence est plus élevée dans les troupeaux des pays industrialisés. La sérologie positive au CAEV des chèvres Polonaises a été décrite mais les caractéristiques génétiques du virus restent jusqu’à ce jour inconnues. Nous avons étudié les caractéristiques génétiques de lentivirus isoles de chèvres Polonaises séropositives. Nous avons cloné et séquencé un fragment du gène GAG couvrant en partie les séquences codantes pour les protéines de la matrice (MA) p17 et de la capside (CA) p25. Les séquences obtenues ont été alignées en parallèle avec celles connues de prototypes de lentivirus de petits ruminants. Les résultats présentés démontrent que la quasi-totalité des séquences obtenues sont proches de celle du prototype CAEV-CO, mais néanmoins nous avons trouvé une séquence d’un isolat de chèvre plus proche de celle du virus Maedi Visna du mouton. Ce résultat suggère indiquerait un récent franchissement de la barrière d’espèces de lentivirus du mouton vers la chèvre.