Place de la rééducation motrice dans le traitement de la maladie de Parkinson idiopathique : Role of motor rehabilitation in the treatment of idiopathic parkinsonisms

La maladie de Parkinson idiopathique, affection dégénérative du système nerveux central, est très handicapante et constitue une grande gêne pour le malade dans sa vie quotidienne.La place de la rééducation en matière de MPI fait l’objet de peu de publications. C’est pour cela que nous avons essayé d’évaluer l’apport de la kinésithérapie à travers l’étude que nous avons mené au service de neurologie. Cette dernière a concerné quatre patients ambulatoires d’une moyenne d’âge de 55 ans, et d’un niveau de handicap modéré.L’étude s’est étalée sur une période de 12 mois à raison de 2 séances de rééducation par semaine. L’évaluation a eu lieu au début et à la fin de l’étude faisant appel au bilan kinésithérapique complet, avec la présence d’une évaluation fonctionnelle intermédiaire après l’écoulement de chaque série de 10 séances, ainsi qu’au score moteur de l’UPDRS et à l’échelle de qualité de vie SF-36. Trois patients sur quatre se sont améliorés sur le plan fonctionnel ce qui démontre le bénéfice de la rééducation motrice et ouvre de larges perspectives pour la réalisation d’études contrôlées dans le futur.Niveau de preuve :aucun.

Idiopathic parkinsonism, a degenerative disease of the central nervous system, is a major disability, compromising activities of everyday life.Few publications have focused on the role of motor rehabilitation in this context. We wanted to evaluate the contribution of physical therapy by studying four ambulatory patients, mean age 55 years, with a moderate handicap and followed in a neurology ward.These patients participated in two rehabilitation sessions per week for 12 months. The patients were assessed after each series of ten sessions and at the end of the study with a complete physical therapy evaluation using the UPDRS motor score and the SF-36 quality-of-life questionnaire. Three of the four patients achieved functional improvement, demonstrating the beneficial impact of motor rehabilitation sessions and opening perspectives for controlled studies in the future.Level of evidence:none.