Severe stroke: Which medicine for which results?

In face of any severe stroke, the questions for health professionals in charge of the patient are: will the handicap be acceptable for the patient? But can we predict an acceptable handicap for the patient? For his family? When we know that the cognitive disorders, consequences of severe stroke often modify, in a major way, the behaviour of these patients? Given these difficulties for estimate vital and functional prognosis and even more the quality of life of patients with severe stroke, collective reflexions between physicians and nurses are essential, reflexions taking into account preferences and values of patients. Use of resuscitation resources for severe stroke patients implies to offer then the best rehabilitation. So, questions about health pathways for severe stroke are essential: which structures for these patients, which technologies, which medical, medico-social and social supports, which human accompaniment the society can propose to the patients and to their family, so that they have an acceptable quality of life.

RésuméDevant tout accident vasculaire cérébral (AVC) sévère, les professionnels de santé en charge du patient se posent la question : le handicap sera-t-il acceptable pour le patient ? Mais peut-on prédire un handicap acceptable pour le patient ? Pour sa famille et son entourage ? Quand on sait que les troubles cognitifs conséquences de l’AVC sévère modifient souvent de façon majeure le comportement de ces patients ? Vu les difficultés pour évaluer le pronostic vital et fonctionnel du patient et plus encore sa qualité de vie, les réflexions collégiales entre spécialistes et soignants sont indispensables, en tenant compte des préférences et des valeurs des patients. Se donner les moyens de réanimer un patient victime d’AVC sévère doit impliquer les moyens d’assurer ensuite la récupération maximum possible. S’en suivent donc des questions sur le parcours de santé de ces patients : quelles structures, quelles technologies, quels accompagnements sanitaires, médico-sociaux, sociaux, humains, la société peut proposer aux patients et à leur entourage pour qu’ils aient une qualité de vie acceptable ?