Availability and practice of bedside ultrasonography in emergency rooms and prehospital setting: A French survey

IntroductionThe utility of bedside ultrasound (US) performed by emergency physicians has been proven for multiple purposes. There are no data about this technique in emergency departments (ED) in France. The primary objective is to determine the availability of ultrasound device (UD) in EDs and in prehospital settings in France. Minor objectives are to determine the number and type of UD, the most current applications of US and the factors correlated with availability of UDs in the setting of emergency medicine.MethodsThis is a cross-sectional, descriptive, multicenter survey from December 2010 to June 2011, including all EDs and prehospital units in France. A questionnaire was sent by e-mail. Non-responders were contacted by telephone with one recall.ResultsThe response rate was 74% (327/440) for EDs and 73% (278/379) for prehospital units. A UD is available in 52% (171/327) (CI 95% [46; 58]) of EDs and in 9% (25/278) (CI 95% [5; 13]) of prehospital units. Among departments having no access to UDs, 29% of EDs and 12% of prehospital units have plans to implement emergency physician-performed US. The most common US applications are focused assessment with sonography for trauma and pleural exams.ConclusionAvailability of UDs in French public hospital EDs is 52% and 9% in prehospital units. Despite the progressive expansion of the technique over the last years, bedside ultrasonography is not yet completely integrated in the physical examination of the patient in an emergency situation in France. A reassessment will be required to confirm the current trend of expansion.

RésuméIntroductionL’intérêt de l’échographie clinique en médecine d’urgence a été validé dans de nombreuses applications. Il n’y a pas de données sur sa diffusion dans les services d’urgence (ED) en France. L’objectif principal de notre étude est de déterminer la proportion de service d’urgence intra (SU) et préhospitalier (Smur) français ayant la disponibilité d’un échographe pour les médecins urgentistes. Les objectifs secondaires sont de déterminer le nombre et le type d’échographe, les applications d’échographie clinique les plus utilisées et les facteurs associés à la disponibilité d’un échographe.MéthodeIl s’agit d’une étude transversale, descriptive, multicentrique réalisée entre décembre 2010 et juin 2011 dans tous les SU et Smur en France. Un questionnaire a été envoyé par e-mail. Les non-répondeurs ont été contactés par téléphone avec un rappel.RésultatsLe taux de réponse était de 74 % (327/440) pour les SU et 73 % (278/379) pour les Smur. Un échographe était disponible pour les médecins urgentistes dans 52 % (171/327) (IC à 95 % [46,58]) des SU et dans 9 % (25/278) (IC à 95 % [5] and [13]) des Smur. Parmi les services qui n’y avaient pas accès, 29 % des SU et 12 % des Smur avaient des projets d’achats. Les applications les plus courantes étaient l’évaluation échographique des patients traumatisés graves et les échographies pleurales.ConclusionCinquante-deux pour cent des SU et 9 % des Smur avaient la disponibilité d’un échographe pour les médecins urgentistes. Malgré son déploiement au cours des dernières années, l’échographie clinique n’est pas complètement intégrée dans l’examen du patient d’urgence en France. Une réévaluation sera nécessaire pour évaluer la cinétique de diffusion de cette technique.