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Urticaire médicamenteuse et imputabilité
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علوم پزشکی و سلامت پزشکی و دندانپزشکی بیهوشی و پزشکی درد
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Urticaire médicamenteuse et imputabilité
چکیده انگلیسی

RésuméEn France, les effets indésirables des médicaments affectent 10 % des malades hospitalisés, soit environ un million de malades par an. Les réactions cutanées sont parmi les plus fréquentes de ces effets, touchant 2 à 3 % des hospitalisés. L'imputabilité des médicaments susceptibles d'être responsables en tant que démarche codifiée conduisant à un score précis pour chaque médicament relève du domaine de compétence du médecin de pharmacovigilance (PHVG) et non de celui du clinicien. Les effets cutanés peuvent être allergiques (implication de l'immunité spécifique) ou pseudoallergiques (activation de l'immunité non spécifique). Dans 95 % des cas d'urticaire médicamenteuse, il s'agit de mécanismes non spécifiques liés à une action toxique ou irritante de ces médicaments, une pseudoallergie. Dans seulement 5 % des cas, on aura une véritable allergie à IgE. Les urticaires médicamenteuses n'ont aucune particularité sémiologique. Les CRPV sont chargés de recueillir et d'enregistrer les déclarations d'effets indésirables que leur adressent spontanément les professionnels de santé. Pour chaque notification de pharmacovigilance, la relation causale entre la prise du ou des médicaments et la survenue de l'évènement indésirable est évaluée selon la méthode officielle française d'imputabilité. Cette méthode combine quatre critères chronologiques, trois critères sémiologiques et est accompagnée d'un score bibliographique. La notification des effets cutanéoallergiques à la PHVG permet une meilleure identification des nombreuses molécules responsables, l'appréhension de leur mécanisme d'action (immunoallergique ou pseudoallergie) et des conseils personnalisés au patient.

In France, adverse reactions due to drugs affect 10% of hospitalized patients, which means about one million patients per year. Cutaneous reactions are among the most frequent type of adverse drug reaction, occurring in 2-3% of hospitalized patients. The imputability of drugs that may be responsible calls for a standardized approach leading to a precise score for each drug, and this is a matter that falls in the domain of competence of Pharmacovigilance (PHVG) physicians, not in that of clinicians. Cutaneous reactions can be allergic (implying specific immunity) or pseudoallergic (a non-specific immune reaction). In 95% of the cases of drug-induced urticaria, the mechanism is non-specific and due to a toxic or irritant action of the drug, i.e. a pseudoallergic reaction. There is a true IgE mediated allergy in only about 5% of cases. Drug-induced urticaria has no semiological particularity. CRPVs are responsible for the collection and registration of the reports of adverse effects that are received spontaneously from health professionals. For each report to the PHVG, the causal relation between taking the drug and the onset of the adverse reaction is evaluated according to the official French imputability method. This method includes four chronological criteria and three semiological criteria, and it is accompanied by a bibliographic score. A report of cutaneoallergic effects to the PHVG allows identification of the causative molecule among the many that are potentially responsible, an understanding of the mechanism of action (immunoallergic or pseudoallergic), and results in personalized advice to the patient.

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique - Volume 46, Issue 3, April 2006, Pages 283–287
نویسندگان
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