Systemic analysis of the symbiotic function of Buchnera aphidicola, the primary endosymbiont of the pea aphid Acyrthosiphon pisum

Buchnera aphidicola is the primary obligate intracellular symbiont of most aphid species. B. aphidicola and aphids have been evolving in parallel since their association started, about 150 Myr ago. Both partners have lost their autonomy, and aphid diversification has been confined to smaller ecological niches by this co-evolution. B. aphidicola has undergone major genomic and biochemical changes as a result of adapting to intracellular life. Several genomes of B. aphidicola from different aphid species have been sequenced in the last decade, making it possible to carry out analyses and comparative studies using system-level in silico methods. This review attempts to provide a systemic description of the symbiotic function of aphid endosymbionts, particularly of B. aphidicola from the pea aphid Acyrthosiphon pisum, by analyzing their structural genomic properties, as well as their genetic and metabolic networks. To cite this article: L. Brinza et al., C. R. Biologies 332 (2009).

RésuméBuchnera aphidicola est la bactérie symbiotique intracellulaire obligatoire de la plupart des espèces de pucerons. Depuis leur association, il y a environ 150 Ma, B. aphidicola et le puceron ont évolué en parallèle. Les deux partenaires ont ainsi perdu leur autonomie et cette co-évolution a confiné les possibilités de diversification du puceron à des niches écologiques plus restreintes. Suite à son adaptation au mode de vie intracellulaire, B. aphidicola a connu d'importantes modifications génomiques et physiologiques. Plusieurs génomes de B. aphidicola provenant de différentes espèces de pucerons ont été publiés ces dix dernières années, permettant ainsi des analyses comparatives grâce à des approches systémiques in silico. Cet article propose une description systémique de la fonction symbiotique des endocytobiotes des pucerons, en se focalisant sur B. aphidicola issue du puceron du pois Acyrthosiphon pisum, et en analysant leurs propriétés génomiques ainsi que leurs réseaux génétique et métabolique. Pour citer cet article : L. Brinza et al., C. R. Biologies 332 (2009).