The scorpion of Montecristo, Euscorpius oglasae Di Caporiacco, 1950, stat. nov. (Scorpiones, Euscorpiidae): a paleo-endemism of the Tuscan Archipelago (northern Tyrrhenian, Italy)

The scorpion of Montecristo Island (Tuscan Archipelago, Italy): Euscorpius carpathicus oglasae Di Caporiacco, 1950, is a poorly known taxon. We redescribe and illustrate the insular endemism of E. c. oglasae for the first time, and elevate this subspecies to the rank of species following a thorough study of the comparative morphology of 372 specimens (including 7 related taxa). Euscorpius oglasae stat. nov. is an oligotrichous form that differs from the related species by the inner proximal surface of pedipalp movable finger, with a reduced lobe and a slightly swollen telson vesicle in males. Attention was given to the analysis of the hemispermatophore and peg sensilla of pectens. The hemispermatophore is small, with the basal lobe bearing a very short spine. We also discuss aspects of the ecology, conservation and biogeography of this species. To cite this article: V. Vignoli et al., C. R. Biologies 330 (2007).

RésuméEuscorpius carpathicus oglasae Di Caporiacco, 1950, un scorpion de l'île de Montecristo (archipel Toscan, Italie), est un taxon méconnu. Une étude morphologique approfondie de 372 spécimens (dont 7 taxa apparentés) a permis d'en donner une redescription précise et de démontrer le statut d'endémisme insulaire de cette sous-espèce. À la suite de cette analyse, E. c. oglasae est donc élevé au rang d'espèce. Euscorpius oglasae stat. nov. est une espèce oligotriche qui diffère de ses conspécifiques par la présence d'un lobe réduit sur la partie proximale du tranchant du doigt mobile et par un telson légèrement hypertrophié chez les mâles. Un intérêt particulier a été apporté à l'analyse des hémispermatophores et des sensiles pectinales. L'hémispermatophore est de petite taille et son lobe basal porte une courte épine. Les aspects écologiques et biogéographiques de l'espèce ainsi que sa conservation sont également envisagés. Pour citer cet article : V. Vignoli et al., C. R. Biologies 330 (2007).